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  • Hypnose et chirurgie

    Je trouve ça absolument génial et fascinant.

     

    Les possibilités du cerveau sont vraiment stupéfiantes, autant dans l'émetteur que le récepteur.

    J'adore aussi la remarque sur l'importance de la pensée positive, le réveil des souvenirs joyeux et la plénitude que cela

    procure.

     

     

     

     

    Un patient du CHU de Lille a été opéré du cœur sous hypnose

     

    Lundi 24 septembre 2018 à 5:03Par Stéphane BarbereauFrance Bleu Nord et France Bleu

    C'est une première dans le Nord-Pas-de-Calais: un homme de 88 ans a subi une intervention chirurgicale cardiaque sans anesthésie "lourde" au CHU de Lille. A la place de la morphine ou des anxiolytiques habituels, il a été hypnotisé par une infirmière spécialement formée.

    Gérard Courtois est le premier patient à avoir été opéré sous hypnose lors d'une opération du coeur au CHU de Lille Gérard Courtois est le premier patient à avoir été opéré sous hypnose lors d'une opération du coeur au CHU de Lille © Radio France - Stéphane Barbereau

    Lille, France

    48 heures après son opération, Gérard Courtois, 88 ans, semble être en pleine forme. Cet habitant de Saint Jans Cappel vient de subir une intervention chirurgicale assez lourde au CHU de Lille. On a remplacé une valve aortique. L'opération nécessite une incision dans chacune de ses artères fémorales pour y introduire deux fils guides qui vont remonter tout le corps pour aller jusqu'au cœur et changer une valve aortique. Jusque-là, cette opération nécessitait une anesthésie générale ou locale importante, ce qui pouvait poser problème sur des patients âgés explique le professeur Arnaud Sudre, chef du service chirurgie interventionnelle au CHU de Lille : 

    Quelquefois, ces patients sont plus sensibles aux effets secondaires des médicaments qu'on injecte (morphine, anxiolytique, relaxants), ces produits peuvent entraîner une confusion neurologique. Avec l'hypnose, le patient récupère immédiatement. On a un vrai bénéfice

    Le professeur Sudre explique pourquoi l'hypnose peut être très utile pour les patients âgés

    Le professeur Arnaud Sudre dirige le service de cardiologie interventionnelle au CHU de Lille - Radio France
    Le professeur Arnaud Sudre dirige le service de cardiologie interventionnelle au CHU de Lille © Radio France - Stéphane Barbereau

    Parler de ses passions pour oublier la douleur

    Vérification auprès de Gérard Courtois. Ce patient reconnaît pourtant qu'il n'était pas très "chaud" au départ : "Je ne savais pas ce que c'était l'hypnose"Hélène Sergent, la première infirmière du service de chirurgie interventionnelle à avoir été formé à l'hypnose, a donc passé du temps avec Gérard pour tout lui expliquer : 

    Je suis allée le voir la veille. Nous avons discuté de son environnement, de ses passions, ce qui m'a permis de l'amener dans un monde qu'il aimait.

    L'infirmière et son patient expliquent comment l'opération sous hypnose s'est déroulée

    Hélène Sergent est la première infirmière à avoir été formé à l'hypnose au service cardiologie interventionnelle du CHU de Lille - Radio France
    Hélène Sergent est la première infirmière à avoir été formé à l'hypnose au service cardiologie interventionnelle du CHU de Lille © Radio France - Stéphane Barbereau

    Pendant l'opération qui a duré une heure, Gérard a donc parlé de ses voyages avec son épouse en Thaïlande, en Egypte, en Tunisie, en Turquie, de sa passion pour le jardinage :

    En parlant de tout ça, on oublie totalement ce qu'il se passe, on est transféré ailleurs. 

    il était tellement bien et détendu sur cette table d'opération Gérard Courtois qu'il a même dormi sans s'en rendre compte. Si c'était à refaire, il dirait oui sans hésiter. Une nouvelle opération sous hypnose sera pratiquée la semaine prochaine au CHU et les perspectives sont vastes puisque 400 interventions de chirurgie cardiaque de ce type sont pratiquées chaque année au CHU de Lille. On estime que 80% des patients peuvent être réceptifs à l'hypnose. Quatre infirmières de ce service de chirurgie interventionnelle du CHU vont être formées prochainement à l'hypnose.

  • Vaccins (2) : et les "autres"...

    L'étude menée par Thierry Casanovas:

    https://www.enquete-vaccination.com/

    enquete sur la vaccination

    Au départ, c'est un père qui se questionne... 
     

    Jusqu'à présent je me suis toujours intéressé à la santé, aux moyens d'y parvenir.
    Je n'ai pas fait cas des maladies, des médicaments et de la médecine, ce n'est pas mon métier, je ne suis ni compétent pour cela ni intéressé. La santé d'abord... 

    Il y a un an je suis devenu papa. C'est la plus belle expérience de toute ma vie. 
    J'ai été comme tous les pères confronté à, la question de la vaccination, et j'entends tout et son contraire. 
    Cela va du discours classique sur l'évidence et le caractère absolument incontournable et anodin des vaccins jusqu'aux témoignages les plus inquiétants. 
    Je me rends compte que je n'ai pas les éléments pour faire un choix en terme de vaccination.
    Pour mon fils je veux le meilleur, la pleine santé et je ne veux pas faire de choix au hasard, jouer à la roulette russe...    

    Lire la suite...

    Episode 1   Episode 2   Episode 3   Episode 4   Episode 5   Episode 6  

    Premier épisode d'une série de huit réalisés par un père en recherche de réponses pour son fils. Tandis que la question de la vaccination des jeunes enfants nous est présenté comme une absolue nécessité, nous avons aussi de plus en plus de témoignages inquiétants de parents décrivant de très lourds effets secondaires. Alors qu'en est il vraiment ? Je commence mon enquête en cherchant à comprendre sur quels principes se base la vaccination, comment fonctionne le système immunitaire et en regardant de plus près l'histoire du premier vaccin, le vaccin contre la variole. Le but de toute cette enquête est de me forger une conviction libre de toute influence, d'analyser les faits et de faire les meilleurs choix pour mon fils. Je vous donne de même tous les éléments pour vous aussi faire un choix éclairé pour vos enfants. Partagez cette série de vidéos qui peuvent enfin vous apporter des notions indispensables pour choisir en toute responsabilité !

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  • Vaccins. (1) : les "pro"

    J'ai lu ces jours-ci pas mal de documents émanant des deux sphères qui s'opposent : les pour et les contre.

    Je mets en article un premier avis général donné par le Figaro. On y voit les raisons généralement citées pour valider la vaccination de masse.

    Ensuite, je mets en ligne une enquête menée par Thierry Casasnovas. Une étude très détaillée.

    A chacun et chacune de se faire son idée. 


    Six fausses croyances autour de la vaccination

     

    http://sante.lefigaro.fr/article/six-fausses-croyances-autour-de-la-vaccination/#fig-comments

      
    • Par  Journaliste Figaro Cécile Thibert 
    • Mis à jour  
    • Publié 

    Dès le 1er janvier 2018, 8 nouveaux vaccins deviendront obligatoires. Qui est concerné ? Sont-ils pris en charge par l'assurance maladie ? Quels sont les points qui font débat ? Tout savoir en 6 minutes sur la nouvelle mesure du gouvernement.

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    INFOGRAPHIE - Rôle de l’hygiène dans la disparition des maladies infectieuses, risques de surcharge du système immunitaire, de mort subite du nourrisson ou d’autisme… Le Figaro a sélectionné six idées reçues sur la vaccination.

    • Seule l’hygiène a permis la disparition des maladies infectieuses

    C’est l’un des arguments fréquemment avancé par les opposants à la vaccination. Il repose sur l’observation que, pour certaines maladies, la mortalité a diminué avant même l’arrivée du vaccin. Ceci peut s’expliquer par l’amélioration des soins et de l’hygiène. Mais pour observer l’efficacité d’une vaccination, l’indicateur le plus pertinent est, non pas le nombre de morts, mais le nombre total de personnes infectées. Dans ce cas, les données montrent nettement que l’introduction du vaccin est suivie d’une diminution, voire d’une disparition, de la maladie.

    L’exemple du Japon est éloquent. En 1975, à la suite d’effets secondaires rarissimes ayant entraîné le décès de deux enfants, le programme de vaccination contre la coqueluche est suspendu. La couverture vaccinale s’effondre et le nombre de malades passe de 373 en 1974 à plus de 13.000 en 1979. En 1981, le programme reprend, rapidement suivi par une diminution du nombre de cas. Or, entre 1975 et 1981, le Japon n’a pas connu de changement drastique en matière d’hygiène. Par ailleurs, la bactérie responsable de la coqueluche ne dépend pas des conditions sanitaires puisque son seul réservoir est l’homme et sa transmission se fait par voie aérienne (la toux).

    • Multiplier les vaccins nuit au système immunitaire des enfants

    À la naissance, les enfants passent d’un environnement stérile à un monde peuplé de milliards de micro-organismes. Heureusement, leur système immunitaire peut déjà y faire face, de même qu’il peut tout à fait affronter plusieurs vaccins à la fois. Mieux encore, les vaccins - qui contiennent des versions tuées ou atténuées des virus et bactéries - stimulent le système immunitaire en lui permettant de fabriquer des défenses. Une étude indépendante parue en 2002 dans la revue Pediatrics a estimé que le système immunitaire des jeunes enfants peut théoriquement répondre à 10 000 vaccins à la fois. «Si 11 vaccins étaient administrés en une seule fois à un enfant, environ 0,1 % de son système immunitaire serait mobilisé», indiquaient les auteurs. De plus, vacciner précocement les enfants permet de les protéger contre certaines maladies contagieuses, comme la coqueluche, la rougeole ou les infections à Haemophilus influenzae de type b.

    Il est effectivement possible de s’immuniser contre une maladie en la contractant. Mais cela fait courir bien plus de risques que la vaccination

    • L’immunité innée est suffisante pour faire face aux maladies

    À la naissance, les nouveau-nés sont protégés contre certaines maladies grâce aux anticorps transmis par leur mère. Mais cette immunité disparaît après quatre mois tout au plus. «C’est une protection partielle, transitoire et insuffisante», souligne le Pr Alain Fischer. L’allaitement apporte également des éléments de défense, mais, encore une fois, ceux-ci ne confèrent qu’une protection partielle, insuffisante.

    Il est effectivement possible de s’immuniser contre une maladie en la contractant. Mais cela fait courir bien plus de risques que la vaccination. Ainsi, une personne qui attrape la rougeole sans être vaccinée aura une chance sur 500 d’en mourir. La vaccination complète (deux doses), elle, empêche de contracter la maladie. Bien sûr, des événements indésirables peuvent survenir, mais ils sont rares et généralement sans gravité. Le taux de signalements, toutes gravités confondues, est de 1,25 cas pour 100.000 doses vaccinales dans le monde.

    • Les vaccins causent l’autisme

    En 1998, la revue scientifique The Lancet publie une étude suggérant que la vaccination rougeole-oreillons-rubéole (ROR) pourrait entraîner l’autisme. Malgré les nombreuses limites que comporte l’étude - elle ne s’appuie que sur 12 cas et n’a pas de groupe contrôle -, cette hypothèse se répand comme une traînée de poudre. Très rapidement, de nouvelles études sont conduites mais aucune ne permet de valider cette hypothèse. En 2004, soit six ans après la publication, 10 des 12 auteurs annoncent le retrait de leur signature. «Aucun lien n’a pu être établi entre le vaccin ROR et l’autisme car les données étaient insuffisantes», écrivent-ils. Par la suite, il a été révélé qu’une manipulation frauduleuse des données avait été réalisée et que le directeur de l’étude, Andrew Wakefield, avait reçu des financements par des avocats ayant entrepris de poursuivre des producteurs de vaccins. En 2010, le journal scientifique a finalement pris la décision de supprimer l’étude. En vingt ans, aucune équipe scientifique au monde n’a trouvé de lien entre autisme et vaccin ROR.

    Les ventes de vaccins ont rapporté 4,57 milliards d’euros au laboratoire, soit 13,5% de son chiffre d’affaires total

    • Les vaccins peuvent causer la mort subite du nourrisson

    On parle de mort subite du nourrissonlorsqu’un enfant de moins de 2 ans en bonne santé décède brutalement sans que les examens post-mortem puissent en expliquer les raisons. Ces vingt dernières années, des observations isolées et des études de cas ont suggéré une possible association entre ces décès et les vaccinations. Cependant, toutes les études épidémiologiques s’accordent à dire qu’il n’existe pas de lien de causalité. L’une d’elles, menée sur 470.000 naissances en Angleterre, suggère même que la vaccination pourrait être un facteur protecteur. Pour l’heure, la mort subite du nourrisson reste un phénomène mal compris, mais le couchage sur le ventre ou sur le côté ainsi que le tabagisme passif et anténatal (lorsque la mère fume avant la naissance) sont deux facteurs de risque connus.

    • L’extension de l’obligation répond à des intérêts économiques

    Oui, mais dans une moindre mesure. En effet, au moins 70 % des enfants en France ont déjà reçu les 8 vaccins supplémentaires concernés par l’extension de l’obligation. Pour cette raison, «l’impact financier de cette mesure est extrêmement limité», estime le laboratoire Sanofi, qui produit le vaccin hexavalent Hexyon. En 2016, les ventes de vaccins ont rapporté 4,57 milliards d’euros au laboratoire, soit 13,5% de son chiffre d’affaires total.


    Aluminium: une controverse très française

    De toutes les craintes suscitées par les vaccins, celles concernant les adjuvants à base d’aluminium sont parmi les plus vives. Ces molécules, indispensables à l’efficacité de la plupart des vaccins, sont en effet suspectées d’être nocives.

    Cette controverse scientifique est très française et a pour origine des travaux réalisés par une seule équipe de chercheurs dans le monde, installée en France. Depuis vingt ans, ils tentent d’établir un lien entre l’aluminium des vaccins et la survenue de lésions musculaires appelées myofasciites à macrophages, qui sont associées à des douleurs musculaires et à une fatigue. Fait étrange, la France concentre plus de 95% des cas de myofasciite à macrophages détectés dans le monde (457 selon la dernière étude, 1000 selon l’association Entraide aux malades de myofasciite à macrophages). Or l’aluminium est utilisé comme adjuvant sur l’ensemble de la planète depuis 1926, sans qu’aucun signal d’alerte n’ait été émis par aucun pays.

    Dans un rapport publié en 2016, l’Académie nationale de pharmacie soulignait qu’«un seul nouveau cas (de myofasciite à macrophages) serait survenu depuis 2012, alors qu’actuellement environ 12 millions de doses de vaccins contenant un adjuvant aluminique sont administrées chaque année en France».

    L’exposition à l’aluminum se fait aussi par l’alimentation, l’eau ou les cosmétiques. La dose maximale d’aluminium par vaccin n’est que de 0,85 mg, bien moins que la limite d’ingestion hebdomadaire fixée par les normes internationales de l’OMS.

    Tout en reconnaissant la souffrance endurée par les patients, l’Académie  de pharmacie estime que l’analyse des études françaises n’a pas permis d’établir un lien de causalité avec les adjuvants aluminiques.

    La rédaction vous conseille

     

     

  • Barrage et EDF

    Juste pour information.

    En tirer les conclusions sur la justesse et l'honnêteté des propos d'EDF sur les centrales elles-mêmes...

     

    Jura : le barrage de Vouglans "peut péter instantanément" et inonder l'Ain et le Rhône

    Le barrage hydroélectrique de Vouglans (Jura), vieux de 50 ans, pourrait être à l'origine d'un incroyable scénario catastrophe.

    FRANCEINFO

    Le barrage de Vouglans (Jura) est géré par EDF. Officiellement, tout est sous contrôle, mais la pression de l'eau est maximale sur les rochers sur lesquels l'ouvrage est fixé. Tout le monde ne partage pas cette sérénité. Un technicien, qui s'exprime de façon anonyme, a fait toute sa carrière chez EDF. Il a travaillé sur les questions de sûreté des barrages. Il a récupéré des documents internes, souvent confidentiels. "Ce barrage est peut-être le plus surveillé de France parce qu'il présente des problèmes de stabilité. Ce type de construction peut péter instantanément", confie-t-il aux équipes d'Envoyé spécial.

    Quatre centrales nucléaires menacées

    Depuis la catastrophe de Fukushima, au Japon, en 2011, par mesure de sûreté, la loi impose à EDF d'imaginer le pire des scénarios. À Vouglans, l'entreprise prévoit une crue historique de l'Ain et du Rhône combinée à une rupture brutale du barrage. Les 600 millions de mètres cubes d'eau seraient ainsi libérés. Une vague de 12 mètres de haut submergerait plus de 50 villages, inondant la vallée de l'Ain. Mais le pire pourrait survenir à 90 km de Vouglans, où se trouve la centrale nucléaire du Bugey (Ain). Trois autres centrales nucléaires seraient menacées plus au sud, en bordure du Rhône.

  • Changer pour être mieux...

    J'ai fait 2 x11 km en voiture cet après-midi et malgré ce faible kilométrage, j'ai vu cinq semi remorques... Et alors que je roulais derrière l'un d'entre eux, j'entends sur France info une publicité qui disait à peu près ceci : "Laissez-vous gagner par l'envie de changer, profitez de 50% de baisse chez But." 
     

    Evidemment, le lien entre ces camions et cette annonce est évidente.

    Toutes ces marchandises qui sont vendues dans les magasins viennent par camions et sans doute avant par cargos. Elles ont, pour être fabriquées, nécessité l'extraction de ressources naturelles, soit pour leur propres constituants, soit pour faire tourner les machines qui les ont conçues ou traitées. Chaque objet répond à ce processus et tenter de calculer "l'empreinte carbone" de chacun d'eux relève de l'exploit (puis de la nausée).


    Le magasin cité vend principalement des meubles et de l'électroménager. Combien seront les achats effectués relevant réellement d'un besoin et non d'un désir ? 

     

    Il faut entendre également la dialectique utilisée dans le spot. "Laissez-vous aller" est une formule entendue dans le développement personnel et donc le bien-être.

    Utilisation mensongère d'un langage qui n'a aucun rapport avec le véritable développement personnel (puisque lui en appelle à la décroissance)
     

    L'utilisation du verbe "gagner" n'est pas anodine non plus. Il renvoie à la joie, ce qui incite par une sorte de message subliminal, à associer les dépenses à un gain...Le gain de la joie d'avoir changé...
    Et le pire dans tout ça, c'est que ça marche...Les camions roulent toujours plus, les magasins sont bondés, les déchetteries submergées....
    Purée, on n'est pas sorti du fossé...

    Et ça fait un moment que le problème m'intéresse :

    Le désir.

    Les désirs de l'ego

    Le désir puis le manque.

    Le manque et le désir.

    Le désir de l'école.

    Le désir mimétique

    Le manque, le besoin, le désir.

    Le désir métaphysique

    Désirs et bonheur

     

  • L'impensable

    Ech21921040 2Je re-re-re-relis "TOUS, SAUF ELLE" et je retombe sur cette phrase :

    "L’impensable ne détermine pas ce qui ne peut pas exister mais uniquement notre incapacité à comprendre ce qui est au-delà de la pensée humaine. "

    C'est bien là tout le problème de l'état de la planète : cette impossibilité d'un grand nombre d'humains à concevoir l'impensable.

    L'impensable état de la planète aujourd'hui et l'impensable projection dans les vingt prochaines années.

    Et c'est un constat effroyable car cette incapacité, qu'elle soit volontaire ou non, posera un jour un problème vital.  

  • Forêts domaniales à vendre

    Forêts domaniales à vendre : l'annonce qui met le feu à l'ONF

    L'annonce a fait bondir les syndicats de l'ONF / © B. Courtot, France 3 Lorraine L'annonce a fait bondir les syndicats de l'ONF / © B. Courtot, France 3 Lorraine

     

    L'info est sortie dans le magazine Challenges il y a quelques jours. Pour réduire son déficit, l'Office National des Forêts pourrait privatiser une partie de la forêt domaniale, patiemment constituée depuis huit siècles par les rois de France, puis par la République ! 

    Par Benoît de Butler 

    En réalité, le Code Forestier autorise déjà la cession par l'Etat de petits massifs (moins de 150 hectares), à condition que l'exploitation ne soit pas rentable et que l'intérêt écologique soit faible. Mais le projet de contrat d'objectif 2016/2020 de l'ONF préconise de systématiser ces ventes pour boucher le trou de l'Office, qui s'élève à 400 millions. L'ensemble des syndicats de forestiers n'hésite pas à parler de "braderie" :

    Cette nouvelle disposition heurte profondément les personnels de l’ONF car elle marquerait un virage sans précédent de la politique forestière de l’Etat qui initierait ainsi la privatisation au moins partielle du patrimoine forestier public.


    Selon Christian Dubreuil, le directeur de l'ONF, c'est d'abord aux collectivités locales qu'il sera proposé d'acheter ces petites forêts. Ou de les échanger contre des bois communaux pour rationaliser l'exploitation de part et d'autre. Mais la cession au privé n'est pas exclue.

    C'est juste pour la photo. La Forêt de Haye n'est (pour l'instant) pas à vendre. / © B. Courtot, France 3 Lorraine.


    En Lorraine, où la plus grandes partie des forêts sont publiques (Etat et collectivités), le sujet est sensible. Après l'annonce de la fermeture du campus ONF de Velaine-en-Haye, cette annonce pose la question du rôle de la puissance publique à l'heure du "tout économique". L'administration des Eaux et Forêts remonte à Philippe le Bel, mais ça ne fait pas si longtemps qu'on lui demande d'être rentable.

  • Quand les centrales ont soif.

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    Quand les centrales ont soif

    Publié le 15 septembre 2018 par 

    Siné mensuel – septembre 2018 – Laure Noualhat –
    Depuis la canicule, il n’y a pas que les humains qui transpirent. Les centrales nucléaires sont au bord de l’évanouissement. Début août, quatre réacteurs ont dû être mis à l’arrêt. Ils étaient en surchauffe.
    A boire ! Dans la nuit caniculaire, avez-vous entendu le cri de nos centrales nucléaires ? Pour fournir notre jus, il leur faut de l’eau, beaucoup d’eau. C’est ballot dans une France qui était assoiffée. Du jus, en été, on en consomme comme des gorets. Chaque degré supplémentaire fait bondir notre consommation électrique, si bien que le parc nucléaire doit livrer l’équivalent de la production d’un demi-réacteur en plus. En pleine chaleur, le pic intervient vers midi, quand les ordinateurs, les machines à glaçons et les climatiseurs carburent à plein régime. Ah, la clim, l’oxymore absolu de l’été, l’appareil qui fait du froid en crachant du chaud hors de nos bagnoles, de nos maisons ou de nos usines. Mais la canicule, ce n’est pas un, ni deux, ni trois degrés de plus m’sieurs dames mais bien six à sept degrés ! Donc, sortez vos calculettes…
    Manque de bol, les réacteurs crèvent de soif au même moment. Et pour éviter un désastre écologique, on les ferme. Il leur faut de l’eau, pas trop chaude, provenant d’océans ou de fleuves, pour se refroidir.  avec les barrages qui constellent la France, on peut maintenir le niveau de fleuves échaudés par les degrés et fournir nos boit-sans-soif atomiques. Mais une fois qu’elle a servi, l’eau retourne encore plus chaude dans son milieu naturel. Diluée dans l’Atlantique, passe encore, mais dans des fleuves évaporés par les 38 degrés extérieurs, c’est moins marrant pour tous ceux qui frayent dedans : poissons écrevisses, algues… Par exemple, l’eau du Rhône a atteint 28 degrés en sortie de centrale cet été, le maximum fixé par décret à la construction de l’usine. On a dû fermer les tranches 2 et 3 de la centrale du Bugey (Ain) et deux tranches de SaintAlban (Isère). Tant que ça ne dérange pas « les gens », ça va, sinon, autant dire que la dérogation pleut.  L’écologie peut bien aller se faire voir en Arctique. Où ça fond aussi d’ailleurs.
    Le plus drôle est à venir. En mai, l’Agence internationale de l’énergie a pondu un rapport édifiant intitulé « le futur du refroidissement ». On y apprend qu’environ 1,6 milliards de climatiseurs sont utilisés dans le monde, dont la moitié aux États-Unis et en Chine. A eux seuls, ils réclament plus de 2 000 térawattheures d’électricité par an. Ouarf, trois fois rien, juste quatre fois la consommation annuelle d’électricité en France ! En comme en 2050, on en attend 5 milliards, la fête ne fait que commencer.
    Ouest-France du vendredi 14 septembre 2018

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