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  • Livre : "Émancipation animale"

     

     

    EMANCIPATION ANIMALE

     

    https://www.emancipation-animale.com/?

     

    UN LIVRE DE CHARLOTTE ARNAL

    Le statut juridique des animaux - qui échoue à protéger efficacement leurs intérêts - doit évoluer. L’humanité ne peut plus les considérer uniquement à l’aune de ses usages et doit leur donner une véritable protection. Dans cette optique, la cause animale peut être vue comme un nouveau « mouvement de justice sociale ».

    Au fil d'anecdotes personnelles et d'exemples de terrain, Charlotte Arnal fait vivre de façon très abordable les grands principes du droit animalier – une spécialité juridique en plein essor. Elle propose aussi plusieurs réformes très concrètes pour faire avancer les droits des animaux.

    Très accessible, ce petit traité d'émancipation animale intéressera le monde politique et juridique, tout comme les militants qui souhaitent structurer une argumentation en faveur de mesures juridiques fortes pour consolider le statut des animaux dans nos sociétés.

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    SOMMAIRE

    Quand la cause animale devient un enjeu politique

    État des lieux des droits des animaux

    Classification des espèces ou l’intérêt de bien choisir sa réincarnation

    Les catégories juridiques

    Les lois protègent-elles (vraiment) les animaux ?

    Réactualiser nos croyances, un impératif de justice ?

    La position originelle : dominé ou dominant ?

    L’animal nous appartient-il ?

    Foutues croyances !

    La sentience, l’ultime critère ?

    Des propositions pour faire avancer les droits des animaux

    Inscrire le droit de l’animal dans la Constitution - Interview Olivier Le Bot

    Reconnaître à l’animal une personnalité juridique - Interview Jean-Pierre Marguénaud

    Instaurer un ministère de la Condition animale - Interview Sue et Will Kymlicka

    Conclusion – Des droits fondamentaux pour les animaux ?

    Quelques textes de référence sur les droits des animaux

    EXTRAIT

    “À 37 ans, je décide d’intégrer la première promotion du diplôme universitaire de Droit animalier de la faculté de Toulon. Je vais enfin pouvoir répondre à la question qui me taraude depuis plusieurs mois. S’il est interdit dans notre droit « de faire souffrir ou de porter atteinte à la vie d’un animal sans nécessité » alors comment se fait-il qu’on ait le droit de tuer des poules pour en faire des nuggets, de capturer des pythons pour en faire des sacs, de tirer sur des grives pour son loisir du dimanche, de capturer des éléphants pour leur apprendre à faire des tours de piste ou de mettre à mort des vaches gestantes ?”

    EXTRAIT

    “J’ai toujours ressenti, au plus profond de mon âme, cette solidarité envers les animaux. J’ai pu me relier à leur destin tragique, à leur condition misérable, à leur soumission, à leur impuissance tout autant qu’à leur sensibilité, à leur immense intelligence ou à leur souveraineté. Est-ce une coïncidence si la cause animale est la cause sociale la plus féminine, avec 60 à 80 % de militantes, après la cause féministe elle-même ? Non. La solidarité entre le mouvement d’émancipation des femmes et la protection animale se construit par opposition à la société patriarcale.”

    EXTRAIT

    “Au fil de mes recherches, je suis troublée par les similarités entre les principes du droit animalier contemporain et les lois qui, par le passé, ont permis à nos sociétés occidentales de prospérer grâce à l’esclavage humain. Comme l’animal d’aujourd’hui, l’esclave d’hier est privé de personnalité juridique. Considéré comme un bien, il est la propriété d’un autre. Et quels droits peut-on bien revendiquer lorsqu’on ne s’appartient pas ?”

    EXTRAIT

    “Imaginons un exercice simple, basé sur la théorie de la justice du philosophe John Rawls, qui défend l’idée que si nous ignorions tout de nous-même, nous aurions tendance à imaginer une justice beaucoup plus équitable et favorable aux individus désavantagés. Il appelle cela « la position originelle ». Si le voile de l’ignorance était posé sur les conditions de votre naissance – le pays où vous avez vu le jour, la condition sociale de votre famille, votre sexe, votre état de santé et même… votre espèce –, quelle loi, quelle justice écririez-vous pour vous-même ?”

    EXTRAIT

    “Les dilemmes éthiques qui se pressent à notre porte nous invitent à nous poser de nouvelles questions et à dépasser nos contradictions : est-il possible de défendre efficacement les intérêts de ceux que nous exploitons ? À quel moment les intérêts des animaux prennent-ils le pas sur nos intérêts humains ? Si l’espèce n’est pas un critère moral suffisant pour attribuer des droits, que devrions-nous prendre en compte ? La souffrance (pathocentrisme) ? L’intelligence (cognitocentrisme) ? La capabilité ? La vulnérabilité ? La sentience ?”

    Item 1 of 6

    CE QUE LES GENS DISENT

    « En un texte très vivant, Charlotte Arnal parle à la première personne et s’adresse directement à son lecteur. Des encadrés éclairant les principales notions, des illustrations, des QR codes donnant accès à des sources, des textes de référence sur les droits des animaux en annexe, ou encore des entretiens instruisent sans jamais lasser. 

    De manière générale, selon une méthode qui caractérise la puissance de la démarche adoptée, Charlotte Arnal appelle à faire table rase de nos croyances et opinions pour penser par soi-même, la devise des Lumières.»

    — FLORENCE BURGAT

    Philosophe, directrice de recherche à l’INRAE

    « Avec cet ouvrage, Charlotte Arnal ne nous offre pas seulement le premier "droit animalier pour les nul.le.s", elle nous offre également un constat éclairé de l'actuel statut juridique des animaux dans notre pays. Elle réussit l'exploit de rendre accessible aux non-juristes ce droit si éparpillé et contradictoire, dans une lecture fluide et non-jargonnante.

    En tant que formatrice sur la question animale, j'incite fortement mes stagiaires à lire cet ouvrage pour saisir rapidement (et de façon simple mais non simpliste) les enjeux du droit animalier. »

    — ANNE-LAURE MEYNCKENS

    Formatrice-consultante sur la question animale et fondatrice de Drôle de Zèbre et d'Animal360.

    Cet ouvrage documentaire est destiné au grand public, qui y trouvera tout ce qu’il faut savoir pour “mieux appréhender la question animale sous l’angle du droit”, mais il est aussi dédié à toutes celles et à tous ceux qui, par leurs actions désintéressées, “contribuent chaque jour à rendre notre monde plus juste”.

    On y trouve notamment plusieurs propositions de réformes institutionnelles, toutes très argumentées, et en particulier le souhait que soit créé un ministère de la Condition animale. Seuls les imbéciles en souriront.

    — ALAIN ROLLAT

    Chroniqueur. Editorialiste. Ancien directeur adjoint du Monde.

    CONFERENCE.

    INTERVIEW.

    DEBAT.

    Ce livre est un support à l’échange, à la diffusion de connaissances et au débat d’idées sur la “question animale”. Ce sujet doit être posé, exposé, débattu par nos communautés, à l’échelle locale et globale. Ainsi commence l’appropriation, l’évolution et l’émergence de réponses fertiles.

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    À PROPOS DE CHARLOTTE

    Titulaire d’un diplôme universitaire en droit animalier, Charlotte est une entrepreneuse sociale, militante de la cause animale & cheffe vegane. Après avoir fondé et dirigé pendant 10 ans une agence de communication et un tiers-lieu dédiés à la transition, elle se consacre désormais au lobbying pour les droits des animaux. En 2019, elle parcourt 1200 kilomètres à pied à la rencontre des français.e.s, pour mieux comprendre le sujet et plaider en faveur d’une entrée des animaux dans la Constitution française.

    En savoir plus sur Charlotte

  • Le miroir

    PC250024

  • Intelligence animale

    En ce moment, je lis un roman "Âmes animales" de Jose Rodrigues Dos Santos. A priori, il s'agit d'un thriller.

    Bon, dans ce cas-là, "Martine à la plage", c'est aussi un thriller parce que franchement, c'est juste pitoyable comme scénario. C'est bien de vouloir transmettre des données dans un roman mais quand ça devient ni un roman, ni un documentaire avec des développements aussi bourratifs qu'une douzaine de crêpes complètes et que la psychologie des personnages relève d'un épisode de Benny Hill, c'est du gâchis. 

    Par contre, l'auteur a dû lire des quantités astronomiques d'enquêtes sur le monde animal et j'y apprends des choses fascinantes. Donc, je continue à le lire en sautant tout ce qui concerne "l'enquête" pour me concentrer sur les informations animales, l'éthologie, l'écologie, l'intelligence animale etc...:)

    Je poste un commentaire venant du site Babelio. Un très bon résumé de ce que je pense.

    https://www.babelio.com/livres/dos-Santos-mes-animales/1414522#!

    RChris

    ★★★★★

    ★★★★★

    09 juillet 2022

    Dans une note finale, José Rodrigues Dos Santos nous explique : “Le défi pour ce roman a consisté à tisser une histoire autour de la conscience animale, de l'intelligence et des émotions des animaux, une intrigue où les animaux seraient eux-mêmes à la fois le thème du livre et les protagonistes, mais d'une manière différente de celle qui est habituellement employée lorsque les animaux jouent un rôle dans une fiction… pour ce faire, j'ai choisi le roman policier, même s'il est évident pour moi que ce livre ne peut être décrit stricto sensu comme un policier.”
    Cette note aurait peut-être dû être introductive, ou j'aurais dû la lire en préalable car l'intrigue policière est un peu une arnaque, prétexte à de longues digressions sur la cause animale, ses conditions de vie dans l'élevage extensif et la destruction de la planète que cet élevage produit.

    Ceci dit, le propos est bien documenté, la démonstration est implacable et surprenante de la part de “l'un des plus grands auteurs de thrillers scientifiques en Europe, " dixit la quatrième de couverture.

    Dès lors, ce qui était l'originalité de ce livre devient le thème principal qui nous capte. L'étude éthologique de l'auteur portugais est fouillée lorsqu'il nous parle des animaux, de leur intelligence, de leur langage, de leurs émotions, de leurs sentiments… en donnant la part belle aux primates.
    Puis l'auteur nous parle de l'élevage industriel : des conditions “inanimales” d'élevage et d'abattage des vaches, des cochons, des poulets.
    C'est quand il passe aux effets nocifs de l'élevage intensif que l'auteur martèle sa thèse :
    “Mais combien de politiques parlent du problème de l'élevage industriel, qui contribue bien plus au réchauffement climatique que tous les moyens de transport de la planète réunis ? pour quelle raison les gouvernements nous encouragent à passer à la voiture électrique, en se donnant ainsi l'air de se préoccuper d'écologie pour capter les voix de l'électorat vert, mais continuent de subventionner massivement la production animale, finançant et encourageant par ce biais le croissance de l'activité humaine qui contribue le plus à la déforestation de la planète, à la consommation d'eau douce, à la pollution, à la fin de la biodiversité et aux émissions de gaz à effet de serre ?”


    Pour bien asséner le message, l'auteur illustre ses propos avec force schémas : celui d'un steak d'un kilo qui a besoin de 13 000 litres d'eau pour être produit.
    Celui de l'homme qui consomme 1,5 l d'eau par jour quand chaque animal d'élevage utilise en moyenne 150 litres en tenant compte de tous ses besoins.
    Enfin le troisième dessin montre que chaque être humain qui mange de la viande dépense chaque année 1,5 millions de litres d'eau !

    Ce livre est sensé être un thriller dont l'intrigue, nous dit David au pseudo de “TrueDuck”sur Babelio : “L'histoire se résume sur un timbre poste : le meurtre d'un soigneur d'animaux. Tout accuse la femme de Norhona. Elle s'enfuit face à la police. Son mari va tenter de prouver son innocence en... s'enfuyant aussi…”

    Vous l'aurez compris, c'est la thèse de l'existence d' ”
    Âmes animales” qui m'a marqué, même si se faire administrer une leçon est parfois ressenti de manière dérangeante.
    Il nous propose une bibliographie de cinq pages en fin d'ouvrage, malheureusement presque tout en anglais.

    Je mesure parfois l'intérêt d'un livre à la durée qu'il vous habite, ce que j'appelle la caudalie littéraire, je ne pourrai pas me défaire d'ici tôt des images affreuses et des réflexions écologiques de ce livre.

    Un livre à vous faire choisir un plat végétarien au restaurant comme le héros de ce livre qui prend “une petite salade”. Pour ma part, le Bibimbap sera au tofu ce soir.

    Voici deux vidéos d'expériences dont l'auteur parle dans son roman.

     

  • "Chamanes" chez Etoiles sauvages

    Ré-impression d'un magnifique ouvrage.

     

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    CHAMANES, Les Chants de la Déesse est un Beau-Livre de contes illustrés qui rassemble à travers 136 pages les histoires de Femmes Chamanes de tous les âges, de la préhistoire à aujourd’hui.

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    CHAMANES, Les Chants de la Déesse est un Beau-Livre de contes illustrés qui rassemble à travers 136 pages les histoires de Femmes Chamanes de tous les âges, de la préhistoire à aujourd’hui.

    Dans toutes les cultures du monde, les chamanes font le lien entre les êtres humains, la nature et les animaux. A travers ces récits, l’auteur et illustrateur Jean-Sébastien Rossbach veut avec ses mots comme avec ses peintures porter ce message : il est plus que jamais temps de protéger notre planète. Et comme il pense que l’avenir de celle-ci passe par les femmes, qui mieux que des figures féminines exemplaires pour incarner ce message d’espoir !

    Un beau livre qui s’adresse aux lectrices et lecteurs attirés par le chamanisme ou la spiritualité liée à la Nature, sensibles aux problématiques écologiques, qui ont envie de rêver et de s’évader dans l’univers pictural et poétique auquel donne vie Jean-Sébastien Rossbach.

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  • Glyphosate et vers de terre

     

     

    Une scientifique vauclusienne alerte des dangers du glyphosate sur les vers de terre et le sol

     

    Vaucluse

    De 

    Camille Labrousse

    Lundi 16 octobre 2023 à 14:54 - Mis à jour le lundi 16 octobre 2023 à 16:47

    Par 

    France Bleu Vaucluse , 

    France Bleu

    Céline Pelosi est chercheuse à l'INRAE d'Avignon. Elle prouve que l'usage du glyphosate a des conséquences dévastatrices chez les vers de terre et donc sur la qualité des sols. Elle a signé une tribune dans Le Monde le 12 octobre dernier.

    Les vers de terre sont présents

    Les vers de terre sont présents © Radio France - © Photo Radio France / Christophe Noiseux

    Céline Pelosi connaît tout des vers de terre et des bienfaits qu'ils apportent à notre sol. La chercheuse travaille à l'INRAE, l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement, à Agroparc à Avignon. Après avoir compilé de nombreuses études et en avoir mené elle-même, elle alerte sur ce que provoque une utilisation répétée du glyphosate sur les populations de vers de terre.

    Des terres moins riches et moins productives

    "Une application de glyphosate ne tuera pas nécessairement un ver de terre, explique Céline Pelosi avec beaucoup de pédagogie. C'est l'usage répété de cet herbicide qui va fatiguer les populations de vers, au fur et à mesure. Elles vont devenir de plus en plus basses. Et s'il n'y a plus de vers de terre, alors il y a moins de régulation des flux d'eau, moins de dégradations des matières organiques. Mais surtout, il y a moins de biodiversité. C'est un danger pour les agriculteurs puisque les vers de terre augmentent la croissance végétale".

    Dans le détail, l'utilisation répétée du glyphosate provoque des retards de croissance, des défauts de reproduction et des changements de comportement. Le manque de vers de terre sur une parcelle agricole a lui deux conséquences : le rendement est plus faible et les plantes sont plus petites. Céline Pelosi souligne que c'est valable pour le glyphosate et pour tous les herbicides, pesticides ou insecticides.

    La scientifique milite donc pour un changement de modèle agricole. "On voit bien tous les dommages que ça a sur la santé de l'homme et de l'environnement. Il faut sortir de tout ça, changer notre façon de faire et ne plus avoir recours aux produits chimiques". Céline Pelosi fait partie de ses scientifiques qui alertent sur la crise climatique ou l'effondrement de la biodiversité. Elle a notamment publié une tribune dans le Monde concernant les vers de terre, avec 16 autres spécialistes des sols. Mais elle regrette de ne pas être entendue par les décideurs. "A quoi ça sert, ce qu'on fait, s'interroge-t-elle ? Pourquoi faire de la recherche si ce n'est pas utilisé pour servir la cause de l'humanité ?"

    Céline Pelosi conclut tout de même par une lueur d'espoir. Elle explique que lorsqu'on arrête d'utiliser du glyphosate sur une parcelle, par exemple pour se convertir en agriculture biologique, les vers de terre finissent par revenir. Ils mettent du temps, parfois cinq, 10 ou 15 ans, mais ils reviennent.

  • Vivre en écolieu

    Dans la tétralogie en cours d'écriture, j'ai mis en scène trois couples vivant de cette façon.

     

    témoignages

    "J'ai mis mon égo de côté ". Vivre en écolieu ou le choix d'habiter le monde autrement

     

    Publié le 28/10/2023 à 08h00 • Mis à jour le 28/10/2023 à 11h18

    Écrit par Antoinette Grall

    Petite pause photo pour les habitants de l'écolieu de Kervillé, en pleine récolte de leurs courges. Seuls, les deux enfants ne sont pas présents.

    Petite pause photo pour les habitants de l'écolieu de Kervillé, en pleine récolte de leurs courges. Seuls, les deux enfants ne sont pas présents. • © Gérald Duda

    Finistère

    Bretagne

    Changer de vie, à plusieurs ! De plus en plus de citoyens tentent l'expérience. Face à une société qu'ils ne comprennent plus, ils décident d'habiter et de travailler ensemble. Au plus près de la nature, dans ce que l'on appelle des écolieux, ils développent des modes de consommation plus sobres qui tendent vers l’autosuffisance... Tous ces lieux sont différents, mais les motivations de leurs habitants se ressemblent. Témoignages. "J'avais besoin de me reconnecter à la nature", ils ont fait le choix de vivre ensemble, dans un écolieu.

    En 2017, quatre couples d'amis décident d'inventer une vie communautaire plus riche de sens, plus sobre et plus solidaire. Ils ont l'opportunité d'acheter à un collectif d'artistes et à un agriculteur qui part à la retraite, un ensemble d'habitations, de hangars, et de terres. L'ensemble fusionne sur trois hectares. C'est ainsi que né l'écolieu de Kervillé à Beuzec-Cap-Sizun dans le Finistère. Le bas du lieu se compose de maisons individuelles privées construites autour d'une cour carrée où chaque foyer à son espace intime. Plus haut, le jardin, le potager, les vergers, les hangars transformés en salle d'activités, en atelier de bricolage et en buanderie forment leurs parties communes et publiques.

    En bas de l'écolieu, se trouve l'espace privatif. Chaque foyer est propriétaire de sa résidence. Un chemin marque la frontière entre l'espace privé et l'espace public

    En bas de l'écolieu, se trouve l'espace privatif. Chaque foyer est propriétaire de sa résidence. Un chemin marque la frontière entre l'espace privé et l'espace public • © Gérald Duda

    La deuxième session d'habitants 

    Au bout de deux ans, seul Cédric, le maçon, charpentier, vivait encore à Kervillé. L'échec des autres familles tenait de leur non-adhésion à ce nouveau mode de vie communautaire et aux difficultés de toute la vie privée qu'il faut réinventer. À partir de 2019, arrivent cinq nouveaux foyers qui ne se connaissaient pas et venaient de régions différentes. Deux familles quitteront l'aventure.

    " Notre point commun est que nous venons tous de grandes villes. Aucun de nous n'est d'origine bretonne."

    Gérald Duda

    Parmi les familles qui sont restées, il y Gérald Duda et sa compagne. Las de leur vie urbaine et par conviction environnementale, il y a quatre ans, ils ont posé leurs valises à Kervillé. Lui, 44 ans, ancien responsable informatique et elle, professeure de yoga, décident d'expérimenter cette vie communautaire à la campagne." J'avais besoin de me reconnecter à la nature, de mettre mes mains dans la terre, de retrouver des arbres. J'avais cet appel " confie Gérald Duda. Le couple souhaitait ralentir son rythme et tisser des liens plus forts et respectueux avec la nature. La naissance de leur fils a accéléré leur choix.

    "Nous voulions lui apporter une vie plus ouverte, plus libre."

    Gérald Duda

    Les paysages qu'offrent la nature de cette zone rurale apportent un apaisement, de la sereinité.

    Les paysages qu'offrent la nature de cette zone rurale apportent un apaisement, de la sereinité. • © Gérald Duda

    À LIRE AUSSI : Vivre ensemble. Immersion à la Bigotière, un habitat partagé où douze quinquagénaires se la jouent collectif

    Quitter un système capitaliste

    "Les personnes qui arrivent en écolieux vivent un effondrement, souhaitent quitter le système capitaliste qu'ils jugent à bout de souffle et être acteurs du changement. Elles souhaitent enseigner à leur enfant la capacité à se débrouiller seul par des savoir-faire manuels, par le travail de la terre, de l'autoconstruction. Elles souhaitent développer leur empathie, leur donner des valeurs de coopération, de soin, une qualité d'écoute, de respect par l'exemple que donne leur gouvernance partagée" explique Julien Vey, Président et Co-fondateur de l'institut Supérieur de Design à Saint-Malo.

    Cloé Vallée, la compagne de Gérald, ajoute : "depuis des années, j'étais convaincue par la décroissance. J'ai changé de métier, perdu en revenu et gagné en qualité de vie. Rejoindre un écolieu répondait à ma volonté d'aller plus loin, notamment au niveau de l'autonomie difficile à mettre en place en ville".

    Les résidents de cette oasis nous rendent compte de ce qui marche, mais aussi de ce qui coince. Ils nous éclairent sur leur mode d’organisation, sur ce qui
les rend heureux ou fiers dans cette aventure humaine, et nous font part de leurs questionnements sur leur avenir.

    Les résidents de cette oasis nous rendent compte de ce qui marche, mais aussi de ce qui coince. Ils nous éclairent sur leur mode d’organisation, sur ce qui les rend heureux ou fiers dans cette aventure humaine, et nous font part de leurs questionnements sur leur avenir. • © Gérald Duda

    Nicole et Jean-Paul Maillard eux, ont franchi le cap à l'heure de la retraite. "J'apprécie la forte énergie qui se dégage du groupe. Ce mode de vie est en accord avec mes idées : sobriété "heureuse", mutualisation des moyens, gouvernance partagée... Ce n'est pas pour autant la retraite paisible et tranquille à laquelle chacun peut aspirer" explique Jean-Paul. 

    "La vie en collectif nécessite de la disponibilité, de la recherche de compromis, de la prise de décisions consenties après de longs et riches échanges, ainsi qu'un travail sur soi."

    Jean-Paul Maillard

    Le professeur Julien Vey ajoute  "La culture de la communauté n'est pas la nôtre et l'effort à faire pour y adhérer demande un lâcher-prise énorme. L'écolieu propose une alternative assez radicale à la manière dont on habite la terre. Intervient aussi, dans l'histoire de sa réussite, la question de la compatibilité des caractères, de l'entente entre les personnes. Pour nos sociétés tellement calculatrices, rendre service est une bonne voie pour se guérir."

    "Vivre en écolieu reste un choc intellectuel, c'est une vraie réévaluation d'une manière de vivre".

    Julien Vey

    Président et Co-fondateur de l'institut Supérieur de Design à Saint-Malo

    Finalement, témoigne ému Gérald Duda "on ne ressent pas un manque de notre vie d'avant. Nous avons même parfois du mal à nous la remémorer tellement la coupure est radicale."

    "C'est le lieu qui nous a réunis. C'est difficile de trouver un endroit qui se prête à une vie communautaire, et qui coche tous ses besoins vitaux : habitats, puits, sources, arbres, terres… Ça devient des perles rares."

    Gérald Duda

    Beaucoup d' écolieux mettent aussi en place des jardins partagés, des systèmes d’économie et de récupération d’eau. Ils mettent en commun certaines ressources comme par exemple la buanderie, un four à pain, les outils, des vélos ou encore les voitures. Et surtout, ils n’hésitent pas à s’échanger des savoir-faire. L’idée est d’être le plus autonome possible.

    Beaucoup d' écolieux mettent aussi en place des jardins partagés, des systèmes d’économie et de récupération d’eau. Ils mettent en commun certaines ressources comme par exemple la buanderie, un four à pain, les outils, des vélos ou encore les voitures. Et surtout, ils n’hésitent pas à s’échanger des savoir-faire. L’idée est d’être le plus autonome possible. • © Gérald Duda

    L'âge des habitants va de 6 à 62 ans. "La venue du couple de retraités apporte une cassure générationnelle, de la mixité à notre groupe de quarantenaires" déclare Gérald Duda. 

    Apprendre à vivre avec moins 

    Généralement, dans un couple, une personne garde son métier et l'autre se reconvertit vers un métier de l'autosuffisance pour exercer à mi-temps à l'écolieu.

    " Ils sont complémentaires de leurs expériences passées et s'entraident pour avancer sur les objectifs communs. J'ai par exemple été missionné pour m'occuper du réseau pour que tout le monde dispose d'internet et de la wifi" raconte Gérald Duda. 

    Ils travaillent ensemble sur l'habitation de chacun. Sur cette photo, deux habitants travaillent sur le toit de la maison de Jean-Paul et Nicole. Le projet d'autonomie vient en soutien économique à la perte financière d'un emploi à plein temps.

    Ils travaillent ensemble sur l'habitation de chacun. Sur cette photo, deux habitants travaillent sur le toit de la maison de Jean-Paul et Nicole. Le projet d'autonomie vient en soutien économique à la perte financière d'un emploi à plein temps. • © Gérald Duda

    Gérald savait qu'en venant vivre dans ce lieu excentré, il serait obligé de ralentir ses dépenses. "Je travaille comme autoentrepreneur dans l'informatique, fais la saison estivale avec mon food-truck et me suis engagé comme pompier volontaire. Ces choix me permettent de dégager beaucoup de temps. Ma compagne continue son métier de professeur de yoga à Kervillé et chez les gens. L'été, elle dispense des cours sur la plage, pour elle, c'est un plus ! " expose Gérald Duda.

    Pour garantir la pérennité du projet, il est indispensable de pouvoir consacrer du temps aux tâches collectives. Elles sont nombreuses? jardinage, récolte, entretien…

    Pour garantir la pérennité du projet, il est indispensable de pouvoir consacrer du temps aux tâches collectives. Elles sont nombreuses? jardinage, récolte, entretien… • © Gérald Duda

    "Le projet d'autonomie est important. Il vient en soutien à la perte de revenus induit par le choix de vivre en écolieu. Ils baptisent ainsi leur modèle économique "village"" expose Guillaume Faburel, géographe, enseignant à Lyon 2.

    L'autonomie énergétique, la mutualisation, la gouvernance partagée

    À Kervillé, l'autoconstruction répond à certaines règles éthiques : sobriété, efficience, durabilité... dans ce cadre, chaque propriétaire est libre du choix de ses travaux ou investissements pour sa résidence. "Les techniques low-tech offrent de nombreuses possibilités pour un même projet. Afin de choisir l'option la plus performante, le collectif échange beaucoup et valide le choix final" expose Gérald Duda.

    "On pousse à chaque fois la réflexion au maximum en exploitant les compétences des uns et des autres."

    Gérald Duda

    " Nous utilisons au maximum des matériaux respirants, biosourcés, qui ont une forte capacité d'inertie pour réduire le plus possible notre consommation d'énergie" expose-t-il.

    Les murs de la maison de Gérald Duda sont tapissés de chaux-chanvre, recouvert d'un enduit chaux-sable, le sol de tomettes couvre une dalle de pouzzolane. La réhabilitation, l'écoconstruction des habitats répondent au maximum à une éthique de durabilité, de sobriété.

    Les murs de la maison de Gérald Duda sont tapissés de chaux-chanvre, recouvert d'un enduit chaux-sable, le sol de tomettes couvre une dalle de pouzzolane. La réhabilitation, l'écoconstruction des habitats répondent au maximum à une éthique de durabilité, de sobriété. • © Gérald Duda

    "Dans les écolieux, il y a un sentiment de bien-être attesté avec un bilan carbone deux à trois fois inférieur à nos vies urbaines accélérées".

    Guillaume Faburel

    Panneaux solaires, éolienne, la maison cherche sa plus grande autonomie énergétique.

    Panneaux solaires, éolienne, la maison cherche sa plus grande autonomie énergétique. • © Gérald Duda

    Un immense hangar d'environ 300 m² forme un grand atelier où les outils sont mis en commun. Tout autour, des box individuels de bricolage complètent cet ensemble. D'autres hangars permettent de stocker des matériaux.

    Pour parfaire leurs connaissances et surtout s'ouvrir sur l'extérieur, de nombreuses conférences, évènements, animations sont proposées sur le site.

    La vie au sein de l'écovillage est ponctuée de différents moments, individuels ou collectifs : des temps de travaux communs afin d'entretenir ou de faire évoluer le lieu, des petits évènements pour se retrouver tous ensemble autour d'un repas ou d'une animation, des grands évènements accueillant un public plus vaste. La notion d'ouverture sur l'extérieur et d'ancrage sur le territoire est très importante.

    La vie au sein de l'écovillage est ponctuée de différents moments, individuels ou collectifs : des temps de travaux communs afin d'entretenir ou de faire évoluer le lieu, des petits évènements pour se retrouver tous ensemble autour d'un repas ou d'une animation, des grands évènements accueillant un public plus vaste. La notion d'ouverture sur l'extérieur et d'ancrage sur le territoire est très importante. • © Gérald Duda

    L'autonomie alimentaire 

    Un des habitants installé comme maraîcher exerce son métier sur l'écolieu et diffuse son savoir. Objectif, préserver la biodiversité tout en ayant un bon rendement. 

    Leur priorité est de préserver la biodiversité tout en ayant un bon rendement.

    Leur priorité est de préserver la biodiversité tout en ayant un bon rendement. • © Gérald Duda

    Un lieu inspirant, un mode de vie du futur

    Quand on fait le bilan, raconte Gérald Duda "On se rend compte que l'on a fait des choix douloureux en quittant nos amis, notre famille, notre région. Mais certains instants nous font tout oublier. Nous partageons des moments incroyables avec les autres habitants de l'écolieu, avec notre voisinage, notre entourage extérieur. J'ai mis de côté mon ego, ma façon biaisée de penser les choses. L'expérience est incroyable, nous vivons la vie de village de nos anciens avec des moyens contemporains."

    " Les écolieux lieux sont plus des brèches que des bulles. C'est un détour par le passé pour faire modernité. Ce n'est pas un retour en arrière."

    Guillaume Faburel

    "Je me vois finir ma vie ici, entouré des gens qui sont là, pour vivre dignement. Je pense plus largement que notre modèle de société est la clé qui permettra de résoudre tous les problèmes tels que la violence, la pauvreté, le racisme et toutes les difficultés liées au dérèglement climatique qui arrive" conclut Gérald Duda.

     

    Pour aller plus loin :

     

     

  • Murmuration des oiseaux

     

     

    MURMURATION, UN PHÉNOMÈNE NATUREL

     

    Le photographe allemand Daniel Biber a pris une scène étonnante, une nuée d’étourneaux formant elle-même un oiseau.

    QU’EST-CE QUE LE PHÉNOMÈNE DE MURMURATION?

    COMMENT ET POURQUOI SE FORMENT LES NUÉES D’OISEAUX ?

    Le phénomène est plus connu sous le nom anglais murmuration mais est désigné agrégation en français. Cela définit un phénomène de rassemblement qui se produit lorsque plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’individus forment un incroyable nuage opaque dans le ciel.

    Étourneaux sansonnet

    Étourneau

    Les oiseaux ne cessent de nous surprendre et les nuées d’oiseaux ne sont pas rares, surtout lors des grandes migrations vers le sud. Ils se donnent en spectacle dans le ciel, dans un ballet aérien parfaitement synchronisé. C’est le cas de l’étourneau qui est particulièrement sociable.

    étourneau sansonnet

    DES MASSES SOMBRES QUI VALSENT DANS LE CIEL.

    UN BALLET TOUT À FAIT GRANDIOSE MAIS QUI N’EST PAS CHORÉGRAPHIÉ PAR SIMPLE PLAISIR.

    Les étourneaux vivent en groupe la majorité de l’année, excepté durant la période de reproduction où ils vivent plutôt en couple. La raison essentielle de ces regroupements serait la défense contre les prédateurs. Il s’agirait d’une stratégie de survie.

    Selon les chercheurs, la formation de nuée permettrait de collecter plus efficacement l’information. L’ensemble du groupe bénéficie d’une information que chacun de ses membres fournit, mais à laquelle il n’aurait pas accès seul.

    murmurations étourneaux

    DES MILLIERS D’OISEAUX VOLANT À QUELQUES CENTIMÈTRES DE DISTANCE!

    ALORS, COMMENT FONT-ILS POUR NE PAS ENTRER EN COLLISION?

    L’AUTO-ORGANISATION

    Ils fonctionneraient comme un seul organisme et seraient reliés entres eux, chacun réagissant au comportement de ses sept voisins les plus proches. Il n’y aurait aucun leader et la taille de la nuée n’aurait aucune incidence.

    N’importe quel oiseau peut amorcer le changement de direction. Chaque oiseau réagit aux mouvements de ses voisins les plus proches et de manière quasi instantanée. Il se produit alors un effet d’ondes à travers la masse. Le mouvement devient progressif à l’échelle du groupe comme un effet domino pour une parfaite synchronisation.

    PEU IMPORTE LE NOMBRE D’OISEAUX, LA CHORÉGRAPHIE EST PARFAITEMENT SYNCHRONISÉE.

    Oies des neiges

    Des chercheurs de l’université de Rome La Sapienza, dirigés par Andrea Cavagna, ont filmé les vols d’étourneaux et analysé leurs trajectoires en 3D. Ils ont démontré que ces nuées d’oiseaux forment des nappes vivantes qui se replient sur elles-mêmes, comme une feuille de papier souple.

    Les chercheurs ont aussi mis en évidence deux types de réactions comportementales entre eux: l’attraction et l’alignement, qui fonctionnent comme des ressorts. Selon leur force et la façon dont elles se combinent, le groupe sera sensible à un infime changement de comportement. D’où un déplacement rapide et cohérent.

    En formant une masse compacte, il devient plus difficile pour un rapace de les attaquer. Si un étourneau détecte un faucon, il part dans une direction et le groupe le suit. Le groupe développe un comportement de défense collective. Le rapace risquerait lui-même de se blesser en fonçant dans la nuée d’oiseaux en vol. Cette stratégie s’avère particulièrement ingénieuse et efficace. Mais, attention à ceux qui se retrouveront hors de la nuée! Ils deviendront alors des proies facilement atteignables.

    étourneau sansonnet

    Les étourneaux vocalisent par des sifflements et des gazouillis mais ils sont aussi de grands imitateurs vocaux. Ils peuvent imiter plusieurs autres espèces d’oiseaux. Jusqu’à 20 espèces différentes dont le Pluvier kildir, la Sturnelle des prés, la Buse à queue rousse, le Merle d’Amérique, le Pic flamboyant, et bien d’autres.

    Étourneau sansonnet

    L’ÉTOURNEAU FAIT PARTIE DE LA LISTE DES ESPÈCES LES PLUS DANGEREUSES POUR L’AVIATION AUX ÉTATS-UNIS.

    Des étourneaux ont déjà été à l’origine d’accidents aériens, comme lors du vol 375 d’Eastern air lines, qui s’est écrasé en 1960 à Boston, causant la mort de 62 personnes, après qu’une nuée d’étourneaux ait été aspirée dans ses réacteurs.

    Bien qu’il y ait environ 200 millions d’étourneaux en Amérique du Nord, ce sont tous les descendants d’une centaine d’oiseaux (60 en 1890 et 40 en 1891) relâchés dans le Central Park de New-York, par une société littéraire qui souhaitait que l’on y retrouve toutes les espèces d’oiseaux mentionnées dans les œuvres de William Shakespeare.

  • Jarwal le lutin : un ancien article.

    Cet article-là, je l'avais complètement oublié. C'est un ami lecteur qui me l'a renvoyé. Il y avait un PDF à télécharger mais il ne fonctionne plus :( Jarwal avait été publié, il y a longtemps, mais la maison d'édtion a déposé le bilan quelques semaines après... Malversations dans les comptes,  liquidation judiciaire...Hop, retour de Jarwal dans les tiroirs. Mais dans ma tête, il était toujours là et j'ai écrit trois autres tomes.

    Au premier semestre 2024, mon éditrice actuelle, les éditions du 38, va publier le tome 1, avec une nouvelle couverture bien entendu.  

    Thierry_Ledru.jpg

    Interview de Thierry LEDRU

      

    POSTED BYNATHALIE DAMIDE

    11 NOVEMBRE 2011

    DANS POSTED ININFOS / INTERVIEWS

     3

    Auteur de JARWAL Le Lutin. Bien plus qu’un ouvrage parlant du Petit Peuple.

    (DR Photo Nathalie Damide Baldji) Un article de : Nathalie Damide Baldji

     Interview de Thierry Ledru

     

    Auteur de Jarwal, le lutin, Thierry Ledru est enseignant et écrivain et pour l’un comme pour l’autre de ses métiers, qui sont aussi bien pour lui des vocations et des passions, il ne rentre pas dans le cadre.

    Hors cadre donc, et d’autant plus attachant, cet auteur installé en Savoie nous ouvre son Univers emprunt de philosophie, de militantisme et d’amour de la vie.
     

    L’Interview de l’auteur  de JARWAL LE LUTIN , Thierry LEDRU 

    Télécharger le MP3

    à découvrir aussi, Le QUI SUIS-JE de Thierry Ledru

    Nom prénom ou l’inverse : Thierry LEDRU

    Année de naissance : 1962

    Lieu de naissance : QUIMPER

    Lieu de vie : PRESLE

    Situation de famille : marié, 3 enfants : Marine 22 ans, Rémi 20 ans, Léo 18ans

    Signe(s) particulier(s): On me dit "solitaire". Au lycée, on m’appelait Maverick. (jeune veau qui s’isole du troupeau dès qu’il est sevré.)

    J’aime : LA TERRE

    Je n’aime pas : LES HOMMES QUI DÉTRUISENT LA TERRE

    Mon dicton préféré : Ne t’invente pas des armées d’ennemis pour excuser tes propres faiblesses.

    Ma recette de cuisine préférée : Les crêpes
     
    Mon film ou/et dessin animé : Seul au monde / le roi et l’oiseau.

    Si j’étais un super héros ou personnage de légende:  Rahan

    Ville ou campagne ?  Campagne

    Montagne ou mer ?  Montagne

    Café ou thé à la menthe ? Café

    Mon animal préféré : J’aime tous les animaux.

    Mon livre de chevet : "Se libérer du connu" de Krishnamurti.

     Ma meilleure blague : Je suis nul en blague.

    Dictée ou tables de multiplications? Dictée

    Soupe ou bonbon ? Soupe au retour d’une course en montagne, en hiver.

    123 soleil ou ballon prisonnier ? Ballon prisonnier.

    Ma chanteuse/ou chanteur préféré ? Léo Ferré.

    Mon Walt Disney préféré ? Le livre de la jungle.