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  • Après l'homme.

    Une anticipation passionnante. 

     

    http://www.ouatch.fr/video/1107-une-vie-apres-l-homme

     

    J'aurais préféré mettre le lien mais avec la nouvelle version de l'hébergeur, c'est impossible...:(

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  • L'intuition ou l'individu unifié. (spiritualité)

    J'en viens à me demander si cette fameuse intuition ne serait pas une entité à part entière qui se révélerait dans certaines situations mais bien plutôt l'osmose enfin établie entre notre raison et nos émotions.
    Imaginons deux voies parallèles : celle tracée par la raison, c'est à dire notre intellect et l'accumulation de connaissances tirées de nos expériences, la capacité à nous servir de ces expériences pour avancer dans la voie de cette connaissance et puis une deuxième voie tracée par nos émotions, le bouleversement généré par l'usage de nos cinq sens, joie, colère, contemplation, des émotions qui se mêlent à l'interprétation faite par notre intellect et par conséquent, bien souvent, un détournement de ces émotions, un alourdissement, des dérives.
    Il est difficile d'imaginer un individu avançant dans une voie sans jamais explorer son parallèle.
    L'intuition consisterait par conséquent, non pas à tracer une troisième voie (sur quelle base serait-elle construite ?) mais bien plutôt à unifier ces deux entités en nous pour construire une voie bien plus large, cesser le passage alterné de la voie de la raison à celle des émotions tout en parvenant à user des deux potentiels pour projeter l'individu dans une unification supérieure, une osmose créatrice.
    Pour Platon, l'intuition est la saisie immédiate de la vérité de l'idée par l'âme, indépendamment du corps.

    Au contraire pour Épicure, l'intuition est la saisie immédiate de la réalité du monde par le corps, indépendamment de l'âme.

    Et s'il s'agissait d'une saisie concertée ? L'apparition spontanée de l'individu unifié ?
    Lorsque je suis en montagne et que j'ai l'intuition que le passage à suivre est à gauche alors que les éléments visuels me pousseraient davantage vers la droite, n'y a-t-il pas en moi une réunification de TOUS les éléments dont je dispose, à travers la connaissance générée par l'expérience et simultanément, une "divination" des ressentis sensitifs ?
    Pour Michel Henry, l'intuition est la propriété que possède la vie de se sentir elle-même hors de toute idée.
    C'est là que je me retrouve. Toujours cette projection vers un accord absolu avec la Vie. Il ne s'agit pas d'un cheminement volontaire mais d'une offrande de l’Énergie vitale lorsque l'humilité me fait accepter l'idée que je ne suis pas le Maître de mon existence mais que je peux être le Maître de ce que la Vie me propose.

  • Trognon de pomme.

    Le patron d'Apple est mort. Bon, c'est bien dommage pour lui et ses proches. Je vois apparaître sur Facebook des pages et des pages de "RIP", la télé diffuse des images de son dernier show, les journaux vont sûrement sortir des photos trash de ses derniers jours. Tous les people medias vont se gausser de son "génie" et vendre des tonnes de papiers colorés à des geeks collectionneurs.

    Qu'est-ce que cet homme a apporté à l'Humanité pour être aussi encensé ? Un ustensile "formidable", une "révolution" technologique, une "ouverture" sur le monde, un lien constant avec nos proches. Mince, j'ai loupé ça alors avec mon vieux téléphone portable à cartes et mon MP3 à 15 euros ? Quel nigaud je fais, quel arriéré, quel Néanderthalien. Je suis sûrement appelé d'ailleurs à disparaître comme ce lointain habitant des grottes du Périgord...Il y a donc dans ce Monde moderne des centaines de millions d'adeptes de la pomme et qui se retrouvent aujourd'hui aussi démunis que l'affamé devant un trognon. Que vont-ils devenir avec leur Ipad ou Ipod ou je ne sais quoi alors que la concurrence rendra celui-ci sera obsolète dans six mois ou peut-être un an ? Mince, quel désastre...Ils espèrent sans doute que les techniciens du trognon parviendront à sortir un nouveau modèle pour leur Noël 2012. Ca serait chouette quand même d'être le premier à posséder le dernier modèle, ils se souviennent encore de cette bousculade le premier jour de commercialisation. Quel pied.

     

    Bon, allez, j'arrête.

    Mais je n'arriverai décidément pas à honorer la mémoire d'un homme qui aura surfé toute sa vie sur la voie du formatage de la masse. Aussi conne soit-elle.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Bug, plantage et galère.

    Bonjour

    Comme vous avez pu le constater, le site est "planté" depuis un certain temps. L'hébergeur a voulu passer à une nouvelle version et c'est une belle galère...

    J'espère que tout va rentrer dans l'ordre ces jours-ci.

    Désolé.

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  • Raymond Devos

    UN TALENT FOU  :)

     

     

     

     

    Excusez-moi, je suis un peu essouflé ! Je viens de traverser une ville où tout le monde courait...
    Je ne peux pas vous dire laquelle... je l'ai traversée en courant.
    Lorsque j'y suis entré, je marchais normalement, mais quand j'ai vu que tout le monde courait... je me suis mis à courir comme tout le monde sans raison !
    A un moment je courais au coude à coude avec un monsieur...
    Je lui dis : - "Dites-moi... Pourquoi tous ces gens-là courent-ils comme des fous ?"
    Il me dit : - "Parce qu'ils le sont !";
    Il me dit : - "Vous êtes dans une ville de fous ici... Vous n'êtes pas au courant ?"
    Je lui dis : - "Si, si, des bruits ont couru !"
    Il me dit : - "Ils courent toujours !"
    Je lui dis : - "Qu'est-ce qui fait courir tous ces fous ?"
    Il me dit : - "Tout ! Tout ! Il y en a qui courent au plus pressé. D'autres qui courent après les honneurs... Celui-ci court pour la gloire... Celui-là court à sa perte !"
    Je lui dis : - "Mais pourquoi courent-ils si vite ?"
    Il me dit : - " Pour gagner du temps ! Comme le temps, c'est de l'argent, plus ils courent vite, plus ils en gagnent !"
    Je lui dis : - "Mais où courent-ils ?"
    Il me dit : - "À la banque ! Le temps de déposer l'argent qu'ils ont gagné sur un compte courant... et ils repartent toujours courant, en gagner d'autre !"
    Je lui dis : - "Et le reste du temps ?"
    Il me dit : - "Ils courent faire leurs courses... au marché !"
    Je lui dis : - "Pourquoi font-ils leurs courses en courant ?"
    Il me dit : - "Je vous l'ai dit... parce qu'ils sont fous !"
    Je lui dis : - "Ils pourraient tout aussi bien faire leur marché en marchant...tout en restant fous !"
    Il me dit : - "On voit bien que vous ne les connaissez pas ! D'abord le fou n'aime pas la marche..."
    Je lui dis : - "Pourquoi ?"
    Il me dit : - "Parce qu'il la rate !"
    Je lui dis : - "Pourtant, j'en vois un qui marche !?"
    Il me dit : - "Oui, c'est un contestataire ! Il en avait assez de courir comme un fou. Alors il a organisé une marche de protestation !"
    Je lui dis : - "Il n'a pas l'air d'être suivi ?"
    Il me dit : - "Si, mais comme tous ceux qui le suivent courent, il est dépassé !"
    Je lui dis : - "Et vous, peut-on savoir ce que vous faîtes dans cette ville ?"
    Il me dit : - "Oui ! Moi j'expédie les affaires courantes. Parce que même ici, les affaires ne marchent pas !"
    Je lui dis : - "Et où courez-vous là ?"
    Il me dit : - "Je cours à la banque !"
    Je lui dis : - "Ah !... Pour y déposer votre argent ?"
    Il me dit : - "Non ! Pour le retirer ! Moi je ne suis pas fou !"
    Je lui dis : - "Mais si vous n'êtes pas fou, pourquoi restez-vous dans une ville où tout le monde l'est ?"
    Il me dit : - "Parce que j'y gagne un argent fou !... C'est moi le banquier !!!

    (c) Raymond Devos

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  • Développement personnel


    L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes debout, montagne, ciel, plein air et nature

    C'est une expression étrange finalement.

    Que l'on conçoive que le développement de l'individu soit une nécessité, je l'admets aisément mais que l'expression le limite à une dimension personnelle me gêne.

    Si je pense aux Indiens Kogis de Colombie, je n'imagine pas chez eux l'idée d'un développement UNIQUEMENT personnel mais bien davantage et de façon prioritaire l'établissement et le développement d'une osmose collective.

    Je ne suis pas persuadé en fait que cette idée soit véritablement présente dans la notion de développement personnel dans les sociétés occidentales.

    De quoi s'agit-il finalement?

    Je suis allé lire divers blogs sur le thème et je trouve principalement des articles parlant de conscience de Soi, d'ego, de l'instant présent, de la réussite, souvent de coaching d'ailleurs..., des relations amoureuses dans le couple, le bien-être dans le travail, la gestion des conflits relationnels, professionnels, le moyen de s'en protéger, toujours cette idée que tout développement personnel est destiné à se recentrer, à se maintenir en état dans une bulle protectrice et également celle du couple...

    Qu'en est-il de la plénitude et de la conscience de l'Univers du Vivant, de la conscience de la Vie, du partage de notre existence avec nos semblables, humains, animaux, plantes, l'ensemble de la Nature.

    Ce développement personnel n'a-t-il pour seul horizon que cette dimension individualiste, ce bien-être rassemblé sur le Soi...

    Mais s'agit-il dès lors du Soi ou d'un Moi qui cache son jeu ?

    Je me demande si ce travail intérieur a une réelle incidence sur le monde, si cette évolution spirituelle qu'on ne peut nier chez les gens qui s'y astreignent, a des conséquences positives sur leur environnement.

    Je n'aime pas ce mot "environnement" d'ailleurs. Je ne considère pas le monde comme un environnement et je perçois ce terme comme une véritable rupture. Si je vois le monde comme un environnement, cela signifie que j'en suis séparé, que j'existe indépendamment de lui, que je suis une entité ne répondant pas à sa réalité intrinsèque et que je possède un pouvoir particulier qui me confère le droit de considérer le monde comme m'entourant...On n'est pas loin de la notion archaïque de la religion voyant la Terre au centre de l'Univers jusqu'à ce que Galilée s'élève...

    Non, nous ne sommes pas des entités particulières entourées chacune par le monde. Nous faisons partie de ce monde et nous sommes constitués tout comme lui par une énergie créatrice. Dès lors que nous considérons le monde comme un "environnement", nous cherchons à renforcer cette identification qui nous rassure, qui nous nourrit depuis que nos imbrications familiales nous ont amenés à prononcer ce fameux "moi" qui nous sert essentiellement de tuteur...

    Est-ce que le développement personnel auquel je m'astreins ne devient pas dès lors une entrave à cette ouverture et cette conscience ultime de ce Tout, à cette dés-identification nécessaire ? N'y a-t-il pas un risque d'enfermement dans une rupture intellectuelle ? Est-ce que ces réflexions suffisent à m'en absoudre ? 

     

    Mais je vis et je travaille depuis trente ans avec des enfants et là, je peux voir à quel point, ma propre évolution a une incidence positive, PARFOIS, sur certains enfants. Ces enfants ne sont pas pour autant un "environnement" professionnel au centre duquel, je peux exprimer et mettre en avant mes connaissances, ils sont avant tout des entités animées par la même énergie créatrice qui vibre en moi, ils sont mes semblables et j'ai juste un peu d'avance sur eux dans le laps de temps qui m'est accordé. Je suis parmi eux et non devant eux.

    J'ai la chance immense aussi de pouvoir encore user de mon potentiel physique pour plonger au coeur des montagnes. Elles ne sont pas un environnement naturel, elles sont l'image de la puissance créatrice, l'image qui me bouleverse, celle qui contient une partie immense de ma vie. Et lorsque je plonge en altitude, lorsque des heures de marche sont passées, ça n'est pas "moi" qui marche mais une vie insérée dans une enveloppe éphémère, au contact de toutes les vies similaires qui vibrent sur des tempos vibratoires particuliers. C'est la seule différence.

    Le tempo vibratoire de la vie insérée.

    L'herbe, un arbre, une fleur, un aigle, une sauterelle, une marmotte, un poisson, une baleine, une vie insérée dans des tempos particuliers. Nous sommes des vies reliées par des musiques qu'il faut écouter dans le silence intérieur. 

     

     

     

  • Le fond sonore de la mémoire

    Une étrange expérience aujourd'hui.

    Comme je me suis levé de bonne heure, j'ai eu envie d'aller m'allonger pendant l'après-midi. Mais il y a des travaux sur une route, à deux-cent mètres à vol d'oiseau de la maison. Un marteau-piqueur, une pelleteuse, des camions... La mitrailleuse du marteau-piqueur a vite fini par m'exaspérer...Une répétition saccadée dont je ne parvenais pas à me libérer. D'habitude, ici, c'est le silence. Et puis, à un moment, je me suis aperçu que le marteau-piqueur s'était arrêté mais malgré ce retour du silence, je continuais à entendre en moi le tintamarre mécanique, comme si ma mémoire s'était engorgée de cette perturbation et qu'elle ne parvenait plus à s'en défaire, comme si le dérangement ne pouvait plus s'effacer. J'entendais toujours le tactactactactac incessant...C'était en moi parce que l'émotion était toujours présente, parce que l'énervement s'était ancré et que la disparition du responsable n'autorisait pas pour autant le retour au calme.

    J'ai compris alors que c'est l'émotion qui empêchait le silence. L'émotion était là, comme une empreinte. Elle s'était installée dans ma mémoire comme un fond sonore.

    Jusqu'à être capable de me faire entendre ce qui n'existait plus.

    J'étais figé dans le passé à travers une émotion néfaste que je n'avais pas réussi à éliminer.

    C'est là d'ailleurs que le téléphone a sonné...Bon, ça va, j'ai compris, je ne dormirai pas. Autant que j'aille écrire.

     

    Evidemment que cette expérience se devait d'être analysée. Il y avait quelque chose à comprendre.

    L'émotion s'ancrait dans la mémoire jusqu'à créer une illusion aussi présente que la réalité. Effrayant.

    Etre figé par le passé est une malédiction que nous fabriquons nous-mêmes, comme un fardeau que nous portons et qui nous écrase. j'en sais quelque chose...Il faut réussir à saisir la seule réalité pour s'en libérer : l'instant présent. Le reste n'est que le choix de notre vie, un choix perverti par ce passé que nous avons décidé d'entretenir comme si cette histoire, elle seule, pouvait nous donner une forme. Nous sommes identifiés à ce passé juqu'à en détruire l'instant présent. Cette capacité intellectuelle, cérébrale, neuronale à garder en nous une trace de ce passé qui n'a aucune autre existence que celle que nous lui accordons est une malédiction dès lors qu'il nous prive de la Vie immédiate. Etre figé par le passé, c'est avoir décidé dé crée une "petite mort" avant même que celle de notre avenir ne survienne, sachant que cette mort à venir n'a elle-même aucune existence puisqu'elle n'est pas de cet instant présent mais d'un temps que nous imaginons. Cette perversion du temps psychologique n'est pas une fatalité mais un abandon personnel, une condamnation.

     

    Ce travail à mener pour parvenir à exister au lieu de s'alourdir...

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