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  • Ski.

    Candide Thovex.

     

    En dire quoi.

     

    http://www.skipass.com/news/48839-candide-camera-2.html

     

    Ca serait nécessairement insuffisant.

    Si beau.

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  • L'autre moitié... (mental/conscience)

    "Pour se compléter, pour devenir sage et fort, c'est simple, il suffit de s'ouvrir, de laisser venir ce qui manque, l'autre moitié essentielle de soi-même.

    Cette recherche de la complétude demande de l'attention et de la persévérance, elle se situe hors de tout volontarisme bloquant parce qu'il n'est que mental.

    Apprendre à céder est notre problème, un problème d'attention, de décontraction et d'Amour."

     

    Gîta Mallaz.

     

    La difficulté essentielle pour ma part est de faire la distinction entre la persévérance et le volontarisme. L'attention réclame de la vigilance, la vigilance nécessite de la lucidité, la lucidité impose une certaine forme de volonté...Et c'est là que se produit le basculement dans le volontarisme...La frontière est insignifiante, aussi fine que celle qui sépare le mental de l'esprit. Le mental est un tourbillon de pensées, de mémoire, d'ancrages.

    L'esprit, pour sa part, évolue dans une saisie constante de l'instant, sans aucune interférence.

    Mais le mental est un roublard et il lui est facile de se déguiser pour se faire passer pour cet esprit contre lequel il lutte. Il n'aime pas l'instant présent car il le prive de ses ancrages et le dissout. Alors il va s'imposer par le volontarisme, cette dimension temporelle qui inclut une projection vers un avenir espéré. Le volontarisme est intentionnel, il a un objectif qui se situe hors de l'instant. Mais pour passer inaperçu le mental se sert de cette quête de l'éveil, de ce goût étrange pour la spiritualité, l'intellect se dresse et se pare de citations, de connaissances livresques, de références...

    C'est toujours la mémoire en fait et le mental qui reprend les commandes. Etre dans la connaissance intellectuelle, c'est se soumettre de nouveau à ce mental qui se nourrit de ses acquis, qui se lance vers la re-connaissance, juste des nourritures digérées mais nullement vécues. D'ailleurs, elles disparaissent comme autant d'excréments avec le temps et le mental retourne se gaver goulûment dès que l'occasion se présente.

    Le nouvel essai d'un grand Maître, une conférence immanquable, un symposium, un séjour, un stage, un voyage organisé...

    Re-connaissance. A double effet : retrouver celui que l'on connaît, que l'on a déjà rencontré, ce Moi adoré et puis bien sûr une reconnaissance sociale, un partage, une adhésion à un groupe parce que s'y trouve une valorisation entretenue conjointement...Le mental est un roublard...

    Et j'ai moi-même commencé ce texte par une citation.

    Et j'entretiens ce blog sur lequel j'ai du plaisir à voir passer du monde.

    Tout ça n'est qu'un mental qui s'amuse.

    Mais si ce travail me permet d'en prendre conscience, n'est-ce pas là que se situe ce que l'on pourrait nommer le détachement. Une certaine observation des tours et détours utilisés par ce mental insoumis et persévérant. La conscience d'un esprit en nous ne prend-elle pas forme uniquement à travers l'observation de notre mental ? Des subterfuges infiniment renouvelés. L'esprit ne serait dès lors non pas un maître à penser mais davantage un chirurgien, un maître du scalpel. Et à force de trancher dans les chairs il parviendrait au coeur. Au coeur de l'instant. Là,où il n'y a plus rien à observer puisqu'il n'y a aucune action, aucune intention, aucun ancrage. Rien.

    L'esprit est là où il n'y a plus rien.

     

    Alors cette autre moitié ne serait pas une part accolée comme un contrepoids mais un espace vide, un néant dans lequel la Vie prendrait forme, rejoindrait la source, l'origine, le tohu bohu primitif, sans aucune rancoeur pour ce mental manipulateur mais un Amour inconditonnel pour cette moitié agitée qui créé en fait l'opportunité de plonger au coeur de l'instant.

    C'est parce que je suis le jouet de mon mental et que j'en ai conscience que je découvre les règles du jeu. Et au lieu de subir des règles qui m'échappent je deviens le concepteur d'un jeu plus subtil : celui qui consiste à observer le joueur en train de s'agiter au lieu d'être un simple pion sur le damier de mon inconscience.

     

  • Le procès de l'ego.

    Quelque chose qui me gêne dans cette démarche spirituelle qui consiste à chercher à identifier nos fonctionnements internes, inconscients ou pas, conditionnements, formatages éducatifs, inconscient collectif...

    Pas dans la recherche de vérité interne mais dans le désamour qui est sous-entendu. Je ne veux pas voir en moi un "ennemi" contre lequel je dois lutter mais bien davantage un individu égaré que je dois avant tout aimer. Dans cette quête de lucidité, je ne veux pas renier ce que je suis mais accueillir chaleureusement celui qui s'est perdu. La colère, le déni, le procès, sans observation consciente du phénomène, représentent, à mon sens, de véritables perditions intérieures.

    Il me semble impossible de scinder en moi une part que je n'ai pas su maîtriser d'une part qui serait l'antre de la vigilance. Les deux sont imbriquées et s'influencent. Il ne s'agit pas d'une prédominance de l'une sur l'autre mais plutôt d'un passage occasionnel, une démarche qui consisterait à opter pour une voie, comme deux chemins parallèles accolés, n'ayant qu'une infime frontière.

    Le travail essentiel à mon avis consiste à oeuvrer envers l'ego pour qu'il reste accompagné par la vigilance de l'esprit et non pas à étouffer l'ego par une domination constante de cet esprit, de cette conscience ou de l'âme. L'esprit, d'ailleurs, n'a pas de volonté de domination. Il est.

    Celui qui veut dominer l'ego, c'est l'ego, lui-même...Piège redoutable...

    Je suis un être social, inévitablement, un être relationnel même si ces relations sont limitées au strict nécessaire. J'ai une histoire, un panel de traumatismes, une famille, des proches que j'aime, un métier (suspendu...), des passions, des projets, des rêves, des espoirs, des attentes, je suis un être commun, un ego qui se débat. Il serait inconcevable que je nie tout cela, que je cherche à m'en défaire, comme si je devais m'extraire d'une prison. 

    Alors que faire ?

    Aimer ce que je suis et à travers cet amour et ce regard apaisé, libéré de toutes colères, nourrir mon ego de la vigilance de l'esprit et profiter des fluctuations de mon ego pour affiner la conscience de cet esprit qui l'observe. L'un et l'autre se servent et ne sont nullement adversaires.

    Non pas condamner l'ego dans un procès inique mais apporter la douceur dont il a besoin pour déposer les armes. Si je vais vers lui en ennemi, si mon esprit vient au devant de ce mental indocile comme un justicier, il se défendra, il établira de nouvelles murailles, il se perdra, s'égarera, il préfèrera perdre pied en s'illusionnant de maîtrise plutôt que de laisser s'instaurer en lui l'acceptation du jugement. La justice appliquée n'a jamais apaisé. Elle ancre dans les fibres, au plus profond, le goût amer de l'humiliation. Si aucun amour ne vient s'y adjoindre, aucune guérison n'est envisageable. Le condamné restera immanquablement, malgré le temps, un individu en souffrance et la souffrance imposée n'élève pas. Elle fossilise.

    Alors que faire ?

    Nul jugement, nul déni, nul aveuglement, aucune colère, aucune condamnation, je suis un individu en errance, un ego qui se débat, un esprit qui aime. Être dans l'acceptation, dans l'accueil, le détachement aussi, sûrement de l'humour, beaucoup d'humilité, abandonner l'intellect prétentieux et les savoirs inquisiteurs, il n'y a pas de mode d'emploi, pas de règles, pas de chemin établi, juste une errance qu'il s'agit d'aimer pour qu'elle ne devienne pas une perdition, de l'empathie, de la compassion, pour ce pauvre hère qui erre. 

    Juste de l'amour.

  • Rituels de passage.

    Dans les sociétés dites "primitives" il existe des rituels de passage destinés à provoquer un changement d'état de la conscience du jeune initié. Pour cela, il est courant d'user de drogues hallucinogènes, de créer un état de transe en faisant effectuer des gestes répétés ou émettre des sons particuliers, de placer l'initié dans une situation de danger ou d'épreuves auxquelles il doit faire face après y avoir été préparé.

    "La plume de l'aigle" chez les Amérindiens. "Le saut" du haut d'une tour avec une liane aux pieds, la tête s'arrêtant à quelques mètres du sol, en Papouasie (il me semble), la chasse à la baleine ou à l'ours polaire chez les Inuits, le lion chez les Masaïs, plusieurs jours d'isolement dans la forêt amazonienne chez les Kayapo..."La forêt d'émeraude"...Un bel exemple d'initiation.

    Et ici.

    La prise de drogue n'est pas accompagnée par un Chaman et a des conséquences désastreuses. Fatales parfois.

    Les accidents de la route témoignent bien souvent de cette tentation du danger.

    L'isolement dans une nature vierge est devenu quasiment impossible et n'attire que très peu d'individus. L'humanité "moderne" vit hors sol et ne s'intéresse qu'à une nature artificialisée.

    Les rites de passage ne sont plus perçus que comme des actes inconsidérés, inconscients, absurdes, néfastes. Ils le sont effectivement. Ce ne sont pas les jeunes qui en sont responsables mais les adultes qui ont abandonné ce rôle, qui l'ont délégué à la vie en société, une société déstructurée, privée de ses traditions les plus essentielles.

    L'école est devenue le cadre normatif de ces rites de passage : la maternelle, le passage en primaire, le passage au collège, le lycée, l'université, certains individus ont été abandonnés en cours de route et cherchent donc d'autres rites à éprouver, c'est ainsi, il faut avancer à travers les épreuves, et si le cadre normatif s'est montré impitoyable il faudra trouver des palliatifs. Ceux-là ont été sacrifiés pour montrer aux élus leur statut de "privilégiés"...

    L'égalité ne mettrait pas en valeur les particularités et ne permettrait pas la création de castes. Et les castes sont un moyen fabuleux de créer de la richesse...La boucle est fermée. Et rien ne peut défaire le noeud, il est devenu archaïque, ancré dans l'incosncient collectif. Il s'entretient de lui-même tant sa force est gigantesque.

    L'alcool, la drogue, le sexe, l'appartenance aux groupes, les supporters de foot, ces fanatiques qui ne vivent que pour l'épreuve par personnes interposées, les groupes politiques, religieux, médiatiques, toutes les formes d'appartenance et de reconnaissance sont des palliatifs. Le problème, c'est qu'ils n'élèvent pas la plupart du temps mais créent une dépendance... Il n'y a pas de passage d'une rive à une autre mais la nage frénétique dans les miasmes boueux de l'embrigadement. Il faut juste maintenir en état les troupes.

    Les jeunesses hitlériennes, les Khmers rouges, les Staliniens en sont des exemples frappants. Et monstrueux. Les organisateurs n'ont pas pour objectif l'élévation spirituelle de l'individu mais son adhésion définitive, un rôle à tenir, valorisant bien sûr mais nullement évolutif dans sa dimension existentielle. A moins que la personne ne devienne à son tour un maître de l'organigramme. Un élu supérieur...

    Le service militaire a occupé un temps ce rite de passage mais on connait ses dérives et la force de son embrigadement ou du dégoût qu'il générait. Aucune élévation spirituelle.

    Alors que reste-t-il ?

    Le sport parfois, non pas lorsqu'il est intégré et dirigé par une structure compétitive, une fédération et tous les égos, les carrières, les ambitions personnelles qui s'y greffent mais le sport "libre", le sport comme une ouverture de l'esprit à cette dimension intérieure que les rites révélaient.

    Je sais ce que je dois à la montagne, à la course à pied, au vélo, à ces milliers d'heures passer à pédaler, au-delà de tout objectif, rien d'autre que de passer la "porte", d'entrer dans le "flux", dans la "zone"...

     

    "La zone"

    Des étapes spirituelles.

     

    Je n'appartiens à aucune structure, je n'adhère à aucun groupe politique, religieux, social, je ne suis fan de rien, je n'idolâtre rien ni personne, je vis dans une liberté que je garde farouchement. Mes rites de passage, je les ai choisis. Pas tous. Certains se sont imposés, sans doute parce que j'étais figé, sans doute parce que sans en avoir conscience je m'étais ancré dans les certitudes, j'avais fini par ébrécher les murailles et je laissais couler en moi le fiel du monde.

    Les seules personnes auxquelles je tienne sont la femme que j'aime et mes trois enfants. Le reste du monde pourrait disparaître, je m'en remettrais toujours. Peut-être est-ce monstrueux ? Et pourtant j'ai pleuré tout seul en voyant les enfants d'Haïti. La misère humaine m'effondre. Peut-être me suis-je éloigné pour survivre ? Parce que la douleur des autres me tue. Certains rites de passage m'ont marqué au fer rouge. Je ne leur en veux pas, je sais ce que je leur dois et de toute façon, c'était ma voie; il n'y a rien à regretter, il s'agit de comprendre. D'autres rites sans doute seront nécessaires avant d'arriver au bout. J'essaierai de les choisir avant qu'ils ne s'imposent.

  • Solidarité

    Un appel à l'aide

     

    http://www.voyageursducoeur.org/spip.php?article214

     

    Pour une action réelle.

    Merci de diffuser autant que possible.

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  • Conscience globale. (spiritualité/conscience)

     

     

    http://www.futurinc.lautre.net/article.php3?id_article=6

    Le "Global Consciousness Project" semble à première vue une affaire bien anodine. Des ordinateurs en réseau, répartis à travers la planète et occupés à générer des chiffres au hasard... Mais imaginez un instant que des universitaires bidouilleurs puissent prouver avec ça l'existence d'un inconscient collectif...

     

    Quel point commun entre les célébrations de l'An 2000, un tremblement de terre en Turquie, les funérailles de Lady Di, les JO de Nagano ou les événements du 11 septembre 2001 ? Tous ces événements, violents, tristes, intenses, ont fortement marqué les esprits. Simultanément repris en masse par les médias et présents sur toutes les lèvres. A chaque fois également, des séquences de données ont été discrètement recueillies par le réseau GCP, acronyme du Global Consciousness Project.

    Projet Conscience Globale
    Première expérience de parapsychologie planétaire, ce projet de recherche étonnant et inspiré, mené sous l'impulsion des professeurs Nelson (père et fils) sous le sceau de l'Institut des Sciences Noétiques, réunit une dizaine de bénévoles. Des personnalités et experts venus de tous les horizons : intelligence artificielle, neuroscience, anthropologie, analyse des données... Ces compétences sont unies au service d'une même question : est-il possible d'établir l'existence d'une conscience globale, à l'échelle de la Terre ?

    Une démarche scientifique que leurs auteurs résument ainsi "nous avons l'hypothèse que nos instruments montreront des déviations anormales liées à des Evénements Globaux quand se manifeste une large communauté de participation ou de réaction à l'événement et que nous pouvons en attendre une résonnance et une cohérence à grande échelle."

    Rendu public et officiellement en service depuis août 1998, le GPC enregistrerait ainsi en direct continuel toutes les joies et les peines de la planète. Spécificités locales, évènements globaux, pondérations statistiques, mise à disposition des données, présentations graphiques ou sonores... La quantité d'informations fournies sur le site du projet est instructive. Ainsi la mécanique informatique (à base de linux ;-) utilisée pour étudier les corrélations entre données collectées et événements collectifs est éprouvée, nourrie de presque 35 années d'essais en laboratoires et protocoles expérimentaux en tous genres.

    Micro-Psychokinèse : mode d'emploi
    Le coeur du système repose sur des micro-REG, des dispositifs portables de Random Event Generator, que l'on peut traduire par "générateur numérique aléatoire" ou GNA. Ces appareils statistiques perfectionnés, fondés sur la désintégration imprévisible d'éléments atomiques, servent comme capteurs passifs à mesurer les interactions entre l'esprit et la matière. Qualifiés de micro-psychokinèse, ces effets se présentent ensuite dans les relevés statistiques sous la forme "d'anomalies significatives". C'est à dire des séries cohérentes de chiffres qui apparaissent, s'auto-organisent et s'écartent de la ligne de base du hasard.

    Si un individu est capable d'influencer un GNA, pourquoi ne pas imaginer la même chose avec un groupe ? en recalibrant apr exemple le GNA pour enregistrer et suivre les fluctuations liées à des états particuliers de conscience ? Et peut-on reproduire ces résultats à l'extérieur d'un laboratoire, sur des terrains "spéciaux", comme la pyramide de Gizeh ou un stade de football ? Entre 1994 et 1998, des séquences de données récoltées lors de concerts lyriques à Bayreuth, de cérémonies rituelles, ou de méditation collective...) ont présenté des déviations fortes ou très fortes lors de situations "impliquantes". Celles suscitant des investissements émotionnels ou intellectuels. Jamais en cas d'événements ne nécessitant qu'une attention superficielle.
    Dès lors, pourquoi ne pas mettre en place des relevés disséminés entre différents lieux, et vérifier si des événements exceptionnels, locaux, peuvent se retrouver dans le global ?
    D'hypothèses de recherche en expériences toujours plus vastes, ces étapes ont permis au Pr Nelson d'affiner et perfectionner ses appareils de mesure avant de les répandre à l'échelle de la planète.

    EGG a.k.a Electro-Gaia-Gramme
    L'émergence avec Internet d'une infrastructure technologique internationale et décentralisée a signé le vrai démarrage du programme GCP et permis les premiers transferts de données. Sécurité, synchronisation des paquets, archivage ou analyse conjointe (dont une part de protocole propriétaire), l'architecture client-serveur REGG-Net 1.5 est constituée d'un serveur principal (situé à Princeton) qui fait fonction de "Panier", et de capteurs Micro-REG dont les messages sont les "Oeufs" en transit. Les données sont ensuite moulinées, agrégées sous formes de "graphes" (analogue à un électro-encéphalogramme mais à l'échelle de Gaia, la planète Terre), de tableaux en bâtons ou de représentations 3D.

    Avec aujourd'hui une cinquantaine d'"Oeufs" actifs (disséminés entre l'Europe, les USA, l'Inde, les îles Fidji, la Nouvelle-Zélande, l'Indonésie et le Brésil), le réseau est désormais "suffisamment fiable pour fournir les données nécessaires aux analyses prévues... et continuer à croître naturellement en fonction des nouveaux volontaires."

    Etabli à priori, le registre de prédictions - une liste d'hypothèses spécifiques et datées, comme la finale de la Coupe du Monde ou une éclipse de soleil - fixe des événements majeurs éventuels dont les manifestations seront ensuite recherchées au sein des données couvrant cette période (hormis événements ou catastrophes imprévisibles bien entendu). Parfois, les corrélations sont fortes, à d'autres quasiment nulles, mais pour Nelson "les résultats accumulés montrent en moyenne en cas d'événements globaux des fluctuations légèrement différentes d'un pur relevé aléatoire. Les différences sont subtiles et à analyser avec prudence afin d'éviter les erreurs ou l'influence des observateurs".

    Des erreurs de jeunesse
    Le 11 septembre 2001, les ordinateurs du GCP ont immédiatement retranscrit des nuages de points significatifs. Une tendance aux pics marqués (notamment aux heures de crash des avions et d'effondrement des tours) par de tels écarts statistiques qu'il y avait "une chance sur million que cela soit du au hasard", comme l'a écrit le prof. Nelson dans des publications scientifiques de l'été 2002. Ces résultats paraissaient confirmer les corrélations accumulées durant les quatre années d'existence du projet. Une esquisse de preuve plutôt synonyme de corrections nécessaires.

    Depuis, le projet est sur le grill, notamment pour ses travers de méthode. "Des erreurs petites, de calculs ou d'analyse, mais qui s'additionnent" explique Peter Bancel, un expert occupé depuis plusieurs semaines a rédigé un rapport d'évolution et de recommandations au sujet d'un projet "simple dans le concept alors que c'est dans son suivi que réside la réussite". Non détectées, les erreurs s'accumulent. Faussant à terme l'ensemble des résultats.

    "Le projet est tout petit, et en même temps, il a une grande ampleur, poursuit cet analyste, donc c'est très difficile de suivre tous les détails". Et pas de place à des calculs approximatifs si l'on veut se plier à une parfaite rigueur scientifique. "Et dans ce type d'études, il faut des résultats étonnants".

    D'après Peter Bancel, on ne peut s'avancer pour l'instant à donner des probabilités. Il faut mettre un bémol à ce qui a été dit "mais pas à 100%". Les données brutes sont encore là et l'honnêteté intellectuelle de l'équipe projet jamais mise en doute. Ses contradicteurs saluent d'ailleurs la volonté de transparence affichée et la quantité de données disponibles via le site web. "Pour être solide, préconise-t-il, il faut faire des hypothèses précises et creuser la base de données pour découvrir les anomalies susceptibles de se reproduire, et reposer des hypothèse pour les années à venir."

    Vous avez dit Noosphère ?
    S'il est juste aujourd'hui d'émettre les plus grandes réserves sur l'interprétation des résultats, les perspectives déjà esquissées restent néanmoins extrêmement troublantes. Pour Erik Pigani, journaliste à Psychologies Magazine et auteur de Psi, Enquête sur les phénomènes paranormaux (Presse du Châtelet), ces résultats "démontrent qu'une sorte d'inconscient collectif se manifeste à travers une cohérence très significative". Et de rappeler d'autres anomalies observables sur les relevés où "il semblerait même qu'il y ait une anticipation de l'événement".

    Ces premières années d'activité du projet Global Consciousness Project questionnent la définition admise des limites de la conscience et évoquent bien sûr d'anciennes traditions spirituelles (Grand Esprit, Mère Gaïa) ou des théories plus récentes comme l'inconscient collectif de Jung ou la Noosphère de Teilhard de Chardin, spéculation chère aux techno-shamans et autres cybermanciens.

    Pour l'instant, les défricheurs du GCP poursuivent dans l'ombre leurs recherches, consolidant leurs résultats et s'obstinant à mieux comprendre leurs "anomalies signifiantes". Car quelque part, il existe un appareil capable d'enregistrer la "température psychique" du globe.

     

     

    Le web du Projet Conscience Globale :
    http://noosphere.princeton.edu

    Institut des Sciences Noétiques :
    http://www.noetic.org

    Teilhard de Chardin et la Noosphère :
    http://www.trip.com.br/teilhard/francais.htm

     

     

  • Conscience au-delà de la conscience. (spiritualité/conscience)

     

    Extrait : "JUSQU'AU BOUT"

     

    « Si notre conscience a la possibilité de grandir à l’intérieur de notre espace clos, c’est sans doute que nous ne l’avions pas développée auparavant et qu’il reste de la place. Mais se pourrait-il aussi que cette conscience soit extérieure à nous-mêmes, comme une conscience commune dans l’univers et qu’il s’agisse simplement de la saisir pour l’inviter à occuper notre espace intérieur ? La plupart des hommes vivrait sans conscience, ce qui pourrait expliquer aussi les déviances de l’humanité. A la place de cette conscience universelle jamais rappelée, l’esprit s’emplirait de valeurs intrinsèquement humaines, totalement détachées de la source commune. Et ces valeurs, nombreuses et variées, incessamment renforcées pour le maintien du mensonge, donneraient l’impression à l’humanité entière qu’elle est sur la bonne voie… La manipulation de la masse par la masse elle-même nous a entraînés sur une fausse route. Nous ne sommes pas sur la voie de l’univers. Nous ne sommes plus en expansion avec lui. Nous sommes perdus. »

     

     

     

    Ce qui est en nous, cette conscience auto-réfléchie, n'est sans doute qu'une étape. Et par l'admiration que nous lui portons elle agit comme une cellule, un carcan. L'humanité a scellé son âme dans le piédestal hautain de cette conscience adorée. Nous n'étions que sur le chemin et nous avons cru l'ouvrage achevé.

    Cette conscience, de par l'aura que nous lui avons tressée, nous a aveuglés. Comme si le projecteur de notre intérêt et de notre fascination s'était retourné vers nous et nous avait figés comme une bête saisie par une lumière soudaine. 

     

    Pour quitter ce carcan, pour retrouver l'apaisement de l'obscurité et l'humilité du cheminement, le pas appliqué et aimant du marcheur, il nous faut abandonner l'amour égotique et plonger dans les noirceurs de l'inconscient primaire, celui qui nous unit à la Terre, à la Vie, à la Source. Nulle crainte à avoir, ce ne sont pas des noirceurs voraces. Juste une Conscience tournée vers la Vie et non plus vers notre Moi. Il faut juste poser un capuchon sur notre conscience d'homo sapiens, comme un étouffoir sur une torche.

    Je ne crois pas en la philosophie dès lors qu'elle est privée de sa dimension spirituelle. Elle n'est qu'au service de l'égo tout puissant, à l'intellectualisation de la conscience.

    Je ne crois pas en la religion car elle est au service de l'aveuglement. Elle a toujours détourné les hommes de la Vie,de la Terre, de la Source. Elle agit pour les hommes au nom d'un Dieu. Elle n'agit pas pour la Vie.

    La spiritualité n'est pas la religion. 

    La spiritualité n'a pas de chemin écrit, aucun sillon à suivre, aucun Maître à adorer, aucun Dieu à vénérer. 

     

    La Conscience au-delà de la conscience.

    Lorsque l'unité sera faite, lorsque les liens seront établis, lorsque l'osmose sera constante, pas uniquement quelques flashs inattendus, pas simplement ces bouleversements qui nous submergent devant un coucher de soleil, les grands navires de pluie, la mélodie des houles dans la cime des arbres, le sourire d'un enfant, ses petits doigts qui viennent saisir notre main pour l'aider à monter sur un rocher, son rire cristallin devant la danse des vagues, le vol blanc d'un oiseau pélagique sur le fond bleu de l'Océan, tous ces instants d'amour qui ruissellent et pleurent en nous des torrents de bonheur.

    la Conscience de l'Amour. Au-delà de notre enveloppe.   

     

    Il nous faut sortir de nous-mêmes.

     

     

    "JUSQU'AU BOUT"

     

    Quand il déboucha au sommet des dunes, il fut saisi par la beauté du paysage. Il s’arrêta.

    « Bonjour », dit-il à la mer.

    Il en était persuadé désormais, elle était vivante comme lui, comme le soleil, comme les nuages, les oiseaux, les arbres, les poissons cachés. Tout rayonnait d’une lumière commune. Il fallait simplement trouver l’osmose, la synergie, la résonance universelle. Comme le bouton d’une radio qu’il suffisait de tourner pour trouver les ondes. Il avait toujours aimé cette image, il la comprenait encore mieux. Il inspira une grande bouffée d’air iodé et essaya de visualiser les particules gazeuses dans son être, l’excitation de ses propres cellules au contact de cette vie puissante. En découvrant le large, il constata que la mer n’avait pas d’ombre. C’était l’être vivant le plus grand et il n’avait pas d’ombre. Il n’y avait jamais pensé car il ne l’avait jamais perçue comme un être vivant. Il n’avait toujours vu qu’une immensité agitée ou calme, posée devant les hommes. Parfois, il lui avait bien attribué des caractéristiques humaines, pour s’amuser, marquer de son empreinte un espace naturel, mais il ne l’avait jamais ressentie réellement comme un être à part entière. Il comprenait maintenant combien sa vision avait été réductrice. Elle était, sur cette planète, l’être vivant possédant la plus grande énergie lumineuse. Voilà pourquoi des foules considérables se ruaient sur son corps, au bord de sa peau bleue et attirante. Tous, ils cherchaient à ressentir cette lumière. Mais ils ne le savaient pas. Il aurait fallu y penser, accepter l’idée, s’y plonger réellement. Ca ne faisait pas partie de ce monde agité, c’était trop d’efforts, et simultanément trop d’humilité et d’écoute de soi. Chacun se chargeait de la lumière intérieure de la mer, du soleil, du vent, des parfums, des oiseaux blancs du large, pensant simplement à être bronzé, reposé, amusé. Mais pas illuminé…Et pourtant, elle continuait à diffuser sa lumière sans rien attendre en retour. Devant elle, personne ne pouvait réellement se sentir seul ou abandonné. Dans les moments de solitude humaine, il restait toujours cette possibilité de rencontrer un être planétaire. Cet individu assis, seul, sur une plage ou un rocher n’était pas réellement seul. S’il acceptait d’écouter la lumière qui rayonne en lui, s’il s’abandonnait et laissait s’établir le lien, le lien unique, immense, le lien avec la mer, avec l’univers, comment aurait-il pu se sentir seul ! C’était impossible. Il fallait le dire aux hommes, aux enfants d’abord. Oui, d’abord aux enfants. Ils écouteraient immédiatement car ils le savaient déjà mais n’osaient pas le dire. Les adultes sont si réducteurs, si raisonnables…Si coupables aussi. Non… Pas de condamnation…Il fallait développer le bien, ne pas les juger mais les aider. Il étouffa sa colère dans les caresses du soleil sur sa peau frissonnante. Il descendit sur la plage, s’éloigna de la zone d’accès et se déshabilla. Alors il sentit pleinement le contact.

    Il marcha sur le sable mouillé. C’était incroyable cette surface d’échange, incessamment excitée, ces caresses entre l’eau et la terre, ce contact permanent…Contact… Il sentit soudainement l’importance de ce mot. Il chercha si la terre en possédait un autre plus vaste encore et pensa à l’atmosphère. La planète et son atmosphère. C’était comme cette vague sur cette plage. L’atmosphère se couchait sur le corps de la Terre l’enlaçant totalement, la caressant, la protégeant. Et cette atmosphère, elle-même, baignait dans un environnement plus vaste. Il pensa que nous étions tous protégés par plus grand que nous. Et tous reliés par cette lumière commune, que la plupart des scientifiques, trop présomptueux, trop limités par leurs connaissances, ne parviendraient jamais ni à identifier, ni à situer, ni même à comprendre. L’humilité restait le fondement de l’amour.

    Il marcha sur le sable mouillé comme sur un lit défait, le point de rencontre de deux amants suprêmes. Chaque vague étirait son grand corps vers la plage lascive, étendait des nappes mouvantes, écumeuses et pétillantes comme autant de langues curieuses et il sentait émaner du sable mouillé des parfums subtils, des envolées d’essences délicates. Son corps, enveloppé dans ces baumes inconnus, se revigorait et se renforçait. Il suffisait d’être là, ouvert au monde, réceptif. Oublier d’être l’homme pour devenir le complice.

     

  • On vit une époque formidable.

    Le Jeu de la mort : quand la télévision est notre triste reflet

    L’expérience menée par le psychologue américain Stanley Milgram entre 1960 et 1963 exerce depuis près de cinquante ans une fascination sur tous ceux qui s’intéressent aux tréfonds de l’âme humaine. Le dispositif mis en place par Stanley Milgram avait conduit des hommes âgés de 20 à 50 ans dans les locaux de l’université de Yale à participer pour une rémunération assez intéressante à l’époque (quatre dollars) à une expérience sur la mémoire. Accompagnés d’un responsable, vêtu d’une blouse, symbole de l’autorité scientifique, il leur était enjoint d’infliger à un « étudiant » des décharges électriques de plus en plus puissantes, si ce dernier se révélait incapable de réciter correctement une liste de mots. En dépit des cris poussés par « l’étudiant », séparé de « son bourreau » par une vitre, les sujets furent une majorité (62,5 %) à aller « jusqu’au bout », c’est-à-dire jusqu’à un choc potentiellement mortel. Ces résultats édifiants permirent à Stanley Milgram de souligner le poids de l’obéissance dans nos sociétés et les conséquences de la soumission à l’autorité.

    81 % des candidats vont jusqu’au bout
    L’encyclopédie Wikipedia recense dix neuf variantes de l’expérience de Milgram réalisées au cours des dernières décennies. La dernière en date sera l’objet d’une diffusion à la télévision, sur France 2, ce mercredi soir à 20h35. Le réalisateur Christophe Nick est à l’origine de ce documentaire édifiant baptisé « Le Jeu de la Mort ». Il révèle comment 80 candidats, pensant participer à la répétition d’un nouveau programme télévisé, « Zone Xtrême » ont tous accepté les principes d’un jeu consistant à infliger des décharges électriques à un autre candidat (en réalité un comédien) devant répondre à différentes questions. C’est l’animatrice Tania Young qui représente dans cette expérience l’autorité, tandis que le poids des exclamations et des applaudissements du public n’est pas à oublier. Comme les « expérimentateurs » dans le protocole de Milgram, face aux doutes des candidats, Tania Young était tenue de les encourager à « continuer », à ne pas se laisser influencer (certains diraient « manipuler ») par les cris de plus en plus désarmants de Jean-Paul. Enfin, elle leur assurait endosser toute la « responsabilité » aux moments les plus cruciaux. Les résultats sont particulièrement troublants : 81 % des participants n’ont pas hésité à risquer de provoquer la mort de leur « partenaire ». Sur les soixante neuf personnes ayant finalement été retenues pour « l’expérience », neuf ont choisi d’arrêter à partir de « 180 volts » quand commencent les premiers gémissements de « Jean-Paul » et sept interrompent leur participation entre 320 et 360 volts.

    Tous, sauf trois personnes, acceptent la diffusion de l’émission
    On retiendra par ailleurs que seuls trois candidats sur 69 ont refusé que les séquences les mettant en jeu soient diffusées. Parmi ces trois personnes n’ayant pas souhaité la retransmission des images les concernant, on retrouve la seule personne pouvant être considérée comme « rebelle » : le sujet était parvenu à obtenir du public qu’il vote la fin du jeu. Le refus de ce « candidat » en dit également long sur le poids de l’obéissance dans notre société. En effet dans un monde où la soumission à l’autorité apparaît essentielle, il n’est pas impossible que cet homme ait préféré que cet acte de « rébellion », bien que l’honorant, ne soit pas trop durablement attaché à sa personne. Découvrant la supercherie, beaucoup sont demeurés « sidérés » par leurs actes, tandis que certains ont affirmé qu’ils s’en doutaient. Ces derniers n’ont cependant jamais fait part de leur doute pendant la durée du « jeu » et comme les autres ont tenté d’aider « Jean-Paul » à trouver les bonnes réponses… dans le but de ne pas avoir à lui infliger des décharges qu’ils ne devaient pas estimer si fictives. En effet au-delà des résultats finaux, ce « jeu de la mort » révèle des réactions déjà observées dans l’expérience de Milgram et qui témoigne que ce n’est pas « l’agressivité », la « haine de l’autre » qui pousse les « apprentis bourreaux » à agir comme ils le font, mais bien la sensation d’être soumis à une autorité. Ainsi, il apparaît que les candidats tentent de tricher en « soufflant » à Jean-Paul les bonnes réponses, tandis que lorsque les joueurs sont laissés seuls sur le plateau, 75 % arrêtent d’infliger les décharges.

    « Une masse humaine virtuelle »
    Aujourd’hui, les résultats de ce « jeu » incitent certains commentateurs à s’alarmer du pouvoir de la télévision sur nos vies. Dans le dernier numéro de Philosophie Magazine, qui s’interroge en une « La télé nous rend-t-elle mauvais », le philosophe Michel Eltchaminoff souligne combien le petit écran « vise l’invention d’une nouvelle manière de faire société. Je suis seul, mais je participe avec intensité aux activités d’une masse humaine virtuelle ». De son côté, Jean-Léon Beauvois, coordinateur de l’expérience observe : « Un levier essentiel, c'est la familiarité qu'on entretient avec la télévision, comme objet domestique. Elle fait partie de la famille, elle nous imprègne au quotidien, contrairement à la religion, qui passe, elle, par la croyance. La source d'influence est d'autant plus efficace qu'on n'y fait pas attention. Qu'on ne s'en méfie pas. Par ailleurs, les gens viennent avec, en tête, un modèle de la conduite à adopter sur un plateau. Ils ont vu Michel Rocard répondre aux questions déplacées de Thierry Ardisson, ou bien des candidats de jeux télé ramper au milieu des rats, croquer des araignées, etc. Là, ils sont venus pour rendre ce service en adoptant le "bon" comportement. Et ils le rendent, même si ça les fait terriblement souffrir! ».

    Plus que la télé, l’insondable banalité du mal
    Cependant, au-delà de ces analyses, beaucoup remarquent que « Le Jeu de la mort » n’est en réalité qu’une confirmation de l’expérience de Milgram et que bien plus que le pouvoir de la télévision, elle ne fait que confirmer la facilité avec laquelle l’homme se soumet, même aux ordres les plus fous. Ce que l’expérience diffusée sur France 2 met également en évidence, c’est que l’autorité scientifique pourrait être aujourd’hui facilement détrônée par une entité médiatique. C’est bien un visage de la « banalité du mal » dont parlait Hannah Arendt qui sera présenté ce soir. Un mal qui n’est cependant pas comme l’estimait la philosophe celle d’hommes sans affect, mais un mal automatique, réponse à une « obéissance sans jouissance » pour reprendre l’expression de Jean-Léon Beauvois.

    Voyeurisme
    Il n’en demeure pas moins que comme l’expérience de Milgram à son époque, la réalisation de ce faux jeu télévisé soulève de nombreuses questions éthiques sur la légitimité de ce type d’expérience où les participants sont « piégés » pour les besoins d’une démonstration. A vouloir s’interroger sur le sens moral de nos contemporains, les psychologues et sociologues en oublient-ils certains principes ? La diffusion de l’émission sans floutage des visages ne fait-elle pas courir aux participants (même s’ils ont signé un consentement) le risque d’être montré du doigt dans leur milieu familial ou professionnel et d’aboutir aux mêmes conséquences que certains programmes de télé réalité.
    En outre, bien que souhaitant dénoncer les instincts négatifs attisés par la télévision, les réalisateurs de cette émission en jouiront sans doute ce soir en bénéficiant du voyeurisme de millions de téléspectateurs… qui ne seront peut être que peu à accepter de se regarder dans le miroir si dérangeant qui leur sera tendu.

    Publié le 17/03/2010 avec source : JIM.fr - Aurélie Haroche

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