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Réfléchir...
- Par Thierry LEDRU
- Le 12/05/2018
Réfléchir... On pourrait penser que c'est une démarche intérieure bénéfique.
C'est insuffisant si cela ne concerne que la raison car l'individu est parfaitement capable de s'inventer "des raisons" qui lui sont favorables là où la raison commune pourrait s'opposer.
Il n'y a que le filtre de l'âme qui puisse détourner l'esprit des gouffres sombres du mental.
Le mental, l'esprit, la raison et l'âme.
C'est ce que j'ai cherché à analyser dans "Les héros sont tous morts".
Chaque individu, confonté à la tentation de la fortune, réfléchit selon ses intérêts et non selon une raison universelle.
Et c'est pour cela aussi que j'ai tenu à insérer dans ce roman la vision raisonnée des Kogis. Ils n'ont pas d'intérêt personnels prioritaires. Ils ont des intérêts communs et chaque individu puise dans cette cohésion le bonheur de son développement personnel.
Une vision inverse de celle du monde occidental.
S'il existe bien dans les sociétés "modernes", des objectifs communs, ils serviront toujours des intérêts personnels et ces intérêts seront le moteur de l'engagement de l'individu.
Le monde politique est l'exemple type de ce fonctionnement. Ces individus vont nous parler de l'intérêt général alors que leur positionnement au regard de leur idée de la politique est à l'encontre même de la cohésion de l'ensemble. Nos politiques sont systématiquement en opposition les unes et les autres non pas parce que les objectifs ne sont pas suffisamment puissants pour créer un mouvement unitaire mais parce que ces objectifs sont détournés par les intentions individuelles des leaders politiques. Dans leur esprit, la politique les sert et non l'inverse.
On peut bien entendu étendre ce constat à bien d'autres secteurs et situations : Les enseignants qui répondront favorablement à des injonctions ministérielles pour soutenir leur plan de carrière et leur tranquillité alors que les décisions vont à l'encontre du bien commun des enfants...Des industriels qui se gausseront de créer des emplois en développant des produits qui contribueront à tuer les vies des ouvriers eux-mêmes et de l'ensemble des personnes inévitablement contaminées. Des consommateurs qui continuent à acheter des produits dont la nocivité est reconnue, pour eux et pour la planète, et qui vont s'émouvoir quelques secondes en regardant les images du désastre au journal de 20 heures...
L'intérêt personnel est le moteur commun.
Je ne vais pas m'étendre davantage, j'en aurais pour des heures.
Il n'existe qu'une solution à mes yeux : la raison universelle. Non pas une raison qui ne concernerait que les humains mais bien l'ensemble de la création, c'est à dire une raison qui aurait la capacité à établir un regard macroscopique et non plus un regard sur le "moi" et ses proches...
Autant dire que c'est une utopie et qu'elle ne verra jamais le jour. Pas dans l'état actuel des choses.
Par contre...
Imaginons que ce système de pensées, ce formatage et cet abêtissement volent en éclat pour des raisons exogènes, planétaires, un chaos mondial, une extinction partielle de l'humanité.
Qu'en sera-t-il de la raison ?
Devant l'anéantissement, les individualités formeront-elles une entité capable de s'extraire des intérêts personnels ? ou pas ?
"Les héros sont tous morts" explore la dimension de la tentation.
"Tous, sauf elle" établit les germes du chaos.
"Le désert des Barbares" décrit l'effondrement.
Je sais aujourd'hui qu'il faudra un quatrième tome, celui des survivants.
EXTRAIT :
« La Terre souffre et nous l’entendons. Vous, les petits frères, vous avez oublié d’où vous venez, vous n’avez plus de racines, vous n’avez aucun ancrage et vous errez dans le vent à la recherche d’un bonheur que vous avez saccagé. Mais votre quête du bonheur ajoute encore au désastre car vous courez tous dans le même sens ? Qu’es-tu allée chercher là-haut ? Une vie meilleure ? Ou juste une image de toi ? Une image qui comblerait la douleur que tu portes, que vous portez tous, vous les Petits Frères. Parce que vous êtes les serviteurs de la mort. »
Parking extérieur. Lumière du jour. Zone d’approvisionnement du centre commercial. Des containers, des déchets de toutes sortes, tous les véhicules des employés. Elle balaya rapidement l’espace et s’engagea dans les enfilades des voitures. Elle jeta un regard rapide dans son dos. Rien, personne, aucun mouvement. Le tueur avait abandonné la poursuite. Sans doute s’était-il décidé à éliminer des proies plus faciles. Elle ne voulut pas ralentir sa course. S’éloigner, fuir, loin, disparaître, éviter les forces de police. Elle vit surgir au bout du parking trois véhicules militaires, des bâches sur les armatures en demi-cercles, le camouflage habituel des frondaisons. Elle se tapit derrière un 4X4 et laissa passer les troupes. Elle regarda furtivement les hommes sauter des camions et se ruer à l’intérieur du bâtiment. Exactement le chemin inverse au sien. Elle était sortie juste à temps.
Disparaître.
Elle resta accroupie et se faufila derrière les véhicules jusqu’à la sortie du parking. Elle traversa l’avenue et s’accorda une pause. Elle était en dehors de la zone dangereuse, hors d’atteinte, hors de vue, anonyme parmi la foule. Elle devait reprendre son souffle, observer, tenter de comprendre.
Quelques soldats descendus des camions barraient l’entrée du parking avec de la rubalise, périmètre de sécurité, vérification des identités.
Elle prit conscience du chaos.
De la fumée s’échappait d’un toit du bâtiment, un feu en cours. Elle entendait des sirènes de l’autre côté du centre. Des gens qui couraient, des cris, des appels, elle vit un soldat soutenir une femme blessée. Des dizaines de voitures arrêtées sur la chaussée, des curieux qui cherchaient à comprendre, inconscients du danger, heureux d’être des témoins privilégiés. Personne n’avait idée du massacre.
Elle en était sortie.
Une fortune dans les bras.
Disparaître.
Réfléchir…
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Le spécisme en voie d'extinction.
- Par Thierry LEDRU
- Le 11/05/2018
Il y a encore 150 ans, la plupart des citoyens des pays d’Europe occidentale accordaient moins de droits et de capacités cognitives aux Noirs qu’aux Blancs, ou aux femmes qu’aux hommes. Peu à peu, les mentalités ont évolué, de sorte que nous avons globalement considéré que la première attitude – le racisme – et la seconde – le sexisme – ne correspondent ni à une vision juste des choses, ni à une attitude saine et propice au bien-être de tous.
Un processus analogue semble en cours, concernant notre rapport aux animaux. L’idée selon laquelle l’être humain serait intrinsèquement supérieur aux autres animaux et aurait sur eux des droits particuliers, perd peu à peu de ses soutiens. Un terme est apparu, qui rend compte de ce phénomène : le spécisme. Le spécisme validerait une hiérarchisation des espèces, comme le racisme a tenté le faire pour les origines ethniques, et le sexisme, pour les sexes. En tant que tel, il pourrait bien un jour être traité d’une façon analogue : réprouvé, puis abandonné.
Nous voyons partout autour de nous des signes révélateurs. Manifestations pour la fermeture des abattoirs, alertes sur les conditions d’abattage, mise en cause croissante de l’expérimentation animale, répudiation du foie gras ou des cirques traditionnels… L’actualité témoigne d’évolutions majeures dans la manière dont les Français conçoivent leur relation avec les animaux non humains. Ces mutations de la sensibilité avaient été anticipées par plusieurs pionniers des sciences sociales comme le sociologue Norbert Elias et l’anthropologue Claude Lévi-Strauss, qui auguraient d’un rejet civilisationnel de la viande. Elles sont confirmées dans les analyses récentes de Steven Pinker, qui décrit un élargissement historique du cercle moral : la chasse décline, l’expérimentation animale est plus stricte, le végétarisme croît… « La tendance historique est claire : dans le futur, les gens considéreront que l’élevage d’animaux destinés à l’abattage est une pratique barbare », n’hésite pas à écrire l’influent intellectuel de Harvard.
Depuis une cinquantaine d’années, la dénonciation de l’instrumentalisation des animaux et des conditions de leur utilisation alimentaire, vestimentaire ou de loisir a fait l’objet d’une intensification des travaux en éthique animale, face à une élévation des cadences de l’abattage : 70 milliards d’oiseaux et de mammifères sont tués dans les abattoirs chaque année dans le monde, ainsi que 1 000 milliards de poissons. Dans le monde, près de 100 millions d’animaux sont annuellement sacrifiés pour la recherche scientifique. C’est dans ce contexte qu’au début de l’année 2018, la première revue scientifique mondiale en psychologie sociale publiait une série d’études consacrées au spécisme. Avant cette publication, un nombre croissant de recherches ont dévoilé les normes et processus cognitifs qui neutralisent l’inconfort psychologique résultant de l’exploitation et la consommation des animaux.
Qu’est-ce que le spécisme ?
Forgé en 1970 par le psychologue britannique d’Oxford Richard Ryder, ce terme a été popularisé cinq ans plus tard par le philosophe de Princeton Peter Singer pour dénoncer ce qu’il considérait comme une discrimination injustifiable, à l’exemple du racisme ou du sexisme. Le spécisme correspond à l’attribution d’une valeur morale inégale à un animal en fonction de son appartenance à une espèce donnée, ce qui conduit à ignorer les intérêts biologiques propres des animaux non humains.
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URGENT : un vote utile.
- Par Thierry LEDRU
- Le 11/05/2018
URGENT :
Il manque une centaine de voix pour que le projet soit retenu et les votes se terminent ce soir à minuit...
Merci pour eux et n'hésitez pas à partager autant que possible.
Développer une micro ferme pédagogique et nourricière en agroécologie
Terre d'Avenirs, le 24 février 2018 à 17:05 • Modifié le 27 février 2018 à 18:33
Un lieu ressource où se côtoient un jardin vivrier et des ateliers de formation
Description
Il existe des techniques agricoles permettant :
- un renouvellement durable des ressources naturelles nécessaires à la production (biodiversité, eau, sol, ...) ;
- la préservation et la régénération des sols ;
- une réduction importante de l'utilisation des énergies non renouvelables ;
- l'arrêt d'utilisation d'intrants chimiques ;
- l'amélioration de la santé des agriculteurs et des consommateurs ;
- d’atteindre la sécurité alimentaire.
Ces méthodes se regroupent sous l'appellation d'agroécologie qui concilie productivité, préservation des agrosystèmes et développement économique et social.
Nous proposons la création d'une micro ferme pédagogique vivrière en agroécologie.
Cet espace sera créé au sein d'un projet plus global regroupant : des écohabitats, un centre de formation, un espace de soins, ...
Notre projet a deux vocations principales :
- créer un jardin potager en agroécologie permettant aux habitants de s'autoalimenter ;
- partager ces expériences et acquis pour accompagner les personnes qui le souhaitent à prendre en main leur alimentation.
Concrètement, nous comptons :
- nous faire accompagner et conseiller la première année par un maraîcher, animateur en agroécologie, pour mettre en place un système de production permettant de nourrir l'écohameau, et pour réaliser les parcours pédagogiques ;
- construire une serre bioclimatique ;
- équiper le site entier en phytoépuration dans une optique de cohérence globale ;
- nous faire accompagner par des partenaires pour établir le design du lieu en permaculture ;
- planter un verger conservatoire de variétés anciennes et locales ainsi que des haies qui serviront de lieux d'habitat pour la faune locale ;
- proposer des ateliers et des chantiers école.
Nous imaginons ce jardin comme un espace pédagogique ouvert à tous, où nous pourrons expérimenter différentes techniques de culture.
Cette initiative vise à minimiser l'impact de certaines activités humaines sur l'environnement. Elle permet de reconnecter l'Homme à la Terre.
Lieu ou adresse
1 Rue du Jardin d'Enfants, 66230 Prats-de-Mollo-la-Preste, France
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En quoi votre projet répond-il à l’intérêt général ?
Nos principaux objectifs servent l'intérêt général car nous soutenons la transition écologique en rendant le consommateur actif, en protégeant les sols et la biodiversité, en gérant durablement les ressources naturelles, en participant à la culture de produits sains et au maintien de la santé, en développant les circuits courts et en montrant qu'il est possible d'être autonome en eau. Ces pratiques permettent de prendre soin de notre planète. Notre projet porte une mission pédagogique au travers des ateliers, des chantiers et des parcours pédagogiques. Nous créons un lieu ouvert qui permet les échanges. La ferme pédagogique vise à améliorer la qualité de vie des usagers qui s’alimentent ainsi de façon saine et préservent les sols. Il permet de transmettre des solutions pour le développement d’une agriculture écologique et durable. Cette activité revitalise une zone rurale en proposant des activités attractives et accessibles à tous.
Quels sont vos partenaires et les autres acteurs mobilisés sur ce projet ?
Les fermes : ferme de Can là haut ; les Milpas de Taranis / L'entreprise : Informatik'éthique / Les associations : Centre Culturel de Luminy ; Colibris ; Terre & Humanisme / Nous souhaitons nous mettre en relation avec les entrepreneurs, mairies, déchetteries et communauté de commune locale pour établir un partenariat afin de récupérer les déchets de tonte et d'élagage ainsi que du compost. Nous comptons nous mettre en relation avec le département pour faire planter des haies champêtres.
Quelles seront leur contribution au projet ?
Ferme de Can la Haut : aide à la réalisation du design en permaculture de tout le site, utilise notre structure pour faire des stages de permaculture / Centre Culturel de Luminy : mise en réseau, diffusion de nos stages et évènements, participation aux chantiers, temps d'échanges sur nos pratiques et savoirs respectifs / Informatik'éthique : mise en place d'un site web et d'un intranet de travail partagé pour les utilisateurs du jardin / Colibris : mise en réseau, diffusion de nos stages et évènements / Ferme les Milpas de Taranis: conseil et aide pour la mise en place du jardin et dons de plants.
En quoi votre projet est il innovant ou pionnier ?
Nous proposons un lieu ouvert où chaque citoyen peut facilement se reconnecter à la Terre : - en produisant lui même les aliments qu'il va consommer dans un espace riche et dynamique en constante évolution ; - en s'appropriant des savoir-faire issus des dernières découvertes en agroécologie ; - en participant à la culture de produits sains pour le sol, pour le cultivateur et pour le consommateur ; - en améliorant sa compréhension du monde agricole. Les ateliers et formations qui s'y dérouleront vont permettre de révéler les enjeux scientifiques et sociétaux de demain en impliquant tous les acteurs locaux : habitants, agriculteurs, associations, entreprises, élus. Notre concept est unique et novateur, car il rassemble au même endroit : - une micro ferme vivrière avec serre bioclimatique ; - un jardin pédagogique en agroécologie ; - un verger conservatoire de variétés anciennes ; - un lieu de vie dans des maisons passives prototypes ; - un centre d'accueil et de formation ; - un atelier de menuiserie. L’environnement est adapté aux gens de tous les âges (juniors et seniors) et certains ateliers seront ouverts aux familles accompagnées de leurs enfants. L’organisation de notre initiative est fondée sur le respect des humains : - communication bienveillante (communication non violente) ; - mode de gouvernance horizontale et partagée (sociocratie). Et aussi sur la protection de la nature : - utilisation d’outils de permaculture ; - diminution et utilisation des déchets ; - une gestion écologique et durable de l'eau ( notamment phytoépuration ) ; - mise en place de refuges pour espèces menacées (mare, plantation de haies, hôtel à insectes...).
Comment votre projet pourrait-il être éventuellement développé à une échelle plus large ?
Une dimension importante de l'agroécologie réside dans le fait que plus on développe ces techniques localement, plus son impact augmente. Nous avons à cœur de permettre son développement dans notre voisinage. L'agroécologie repose sur des techniques adaptables à différents contextes, qui fonctionnent dans différents types d'espaces et ne nécessitent aucun apport extérieur (ni engrais, ni outils particuliers, ni travail du sol, ...). C'est pourquoi nous souhaitons mettre en place des petits chantiers facilement reproductibles chez soi, dans une école ou un jardin public. Ils seront ouvert à tous quelque soit l'âge et la situation sociale. Nous avons prévu de demander une participation libre pour les chantiers école afin de pouvoir toucher même des foyers aux revenus modestes. Au fur et à mesure de nos chantiers, nous comptons mettre à disposition des schémas et des plans de ce que nous aurons réalisé (serre bioclimatique, phytoépuration, design en permaculture, associations de plantes, cycle de l'eau, ...). Nous développerons des panneaux pédagogiques fixes et numériques sur ces thématiques. Afin de développer le concept, nous avons choisi de partager nos connaissances grâce : - à des ateliers hebdomadaires gratuits ouverts à tous organisés par un animateur certifié en agroécologie ; - à la mise en place de parcours pédagogique ; - à notre centre de formation ; - au soutien des élus locaux (mairie, département, communauté de commune, région) ; - aux associations partenaires qui peuvent diffuser nos actions sur leurs réseaux ; - à la création d’un site internet qui permettra de tenir les gens informés des ateliers, évènements, chantiers ; - à l’organisation d’évènements publics ; - à la parution dans les médias (télévision, radio, journaux) ; - à la création de partenariats avec les producteurs locaux ; - à la publication de bulletins de liaison.
Plan d’actions détaillé
Plan d’actions
Ce plan d’action a été écrit en prenant en compte l’obtention de la subvention « Mon projet pour la planète ».
Etape 1 – Hiver 2018
- investissement des lieux ( 1 semaine )
- design permaculturel et marquage des espaces au sol ( 2 mois )
- développement de supports de communication pour présenter le projet ( 2 semaines )
- développement du site web ( 2 semaines )
- rencontre des agriculteurs et producteurs locaux ( 3 mois )
- développement du réseau associatif en allant à leur rencontre ( 1 an )
- préparation et organisation des premiers chantiers ( 1 mois )
- achat des outils nécessaires aux premiers chantiers ( 1 semaine )
Etape 2 - Juin 2018
- préparation des trous pour l’installation de la phyto-épuration, de la mare, des arbres du verger ( 1 jour )
- chantier école « premiers amendements et préparation du sol, buttes pour le jardin » ( 2 mois )
- premières plantations dans le jardin ( 2 mois )
- chantier école « construction de composteurs » ( 2 jours )
- installation de la phyto-épuration ( 3 semaines )
- chantier école « dessiner le verger et choisir les premières variétés » ( 3 jours )
Etape 4 – Juillet 2018
- chantier participatif pour le montage de la serre maraîchère ( 1 semaine )
- chantier participatif pour la préparation des sols et des bacs de plantations dans les serres ( 2 semaines )
- chantier école « construction du cabanon pour les outils » ( 3 jours )
- chantier école « différentes techniques de buttes » ( 1 semaine )
Etape 5 – Août 2018
- chantier participatif de montage de la serre bioclimatique adossée à la façade sud du bâtiment principal : fabrication des murs Sud, Ouest et Est ; toit ; huisserie ; domotique ( 3 semaines )
- formalisation des chantiers école en réalisant des supports numériques ( 1 mois )
- chantier école « installation d’un système d’irrigation dans le jardin » ( 3 jours )
Etape 6 – Septembre 2018
- organisation de l’inauguration du lieu ( 1 semaine )
- aménagement de l'intérieur de la serre bioclimatique ( 2 semaines )
- chantier école « installation du système d’irrigation de la serre » ( 3 semaines )
- chantier participatif de mise en place de la mare : bâche EPDM ; aménagement autour de la mare ; mise en eau ; plantations autour et dans la mare ( 10 jours )
- inauguration du jardin et des serres - évènement public ( 1 jour )
Etape 7 : Octobre 2018
- chantier « plantation des haies champêtres » ( 5 jours )
- chantier école « plantation des premiers arbres dans le verger » ( 5 jours )
- chantier école « des pieds de petits fruits rouges » ( 3 jours )
- préparation du contenu des panneaux pédagogiques ( 3 semaines )
Etape 8 : Novembre 2018
- atelier « fabrication des panneaux en bois du parcours pédagogique » ( 3 semaines )
- préparation des sols pour l’hibernation ( 2 semaines )
Etape 9 : Hiver 2019
- atelier familiale « fabriquer un hôtel à insectes » ( 3 x 1 jour )
- chantier école « greffe ton arbre » ( 1 semaine )
- atelier théorique « reproduire ses semences » ( 1 semaine )
- atelier théorique « créer des abris refuge pour les espèces menacées » (3 x 1 jour )
- atelier « dessiner un mandala de plantes aromatiques » ( 2 jours )
- finaliser les supports numériques théoriques ( 3 semaines )
- préparer les sols pour les cultures du printemps 2019 ( 1 mois )
- chantier école « faire des semis dans la serre bioclimatique » ( 3 semaines )
Etape 10 : Printemps 2019
- chantier école « plantation des semis sur butte » ( 2 semaines )
- chantier école « plantation des semis en pleine terre » ( 2 semaines )
- chantier théorie + pratique « assurer une production nourricière grâce à une serre » ( 2 semaines )
- accueil des écoles ( plusieurs demies journées )
- évènement ouvert au public pour fêter la première année du jardin ( 3 jours )
Nom de la ou des structures qui porteront le projet
Terre d'avenirs
Statut de votre structure
Association
Activités de votre structure
L’association « Terre d’avenirs » se donne pour but de créer et d’accompagner le développement de projets en accord avec les principes suivants : écologie, permaculture et protection de la biodiversité. Elle a vocation d’intérêt général au soutien d’autres structures et individus ainsi qu une mission pédagogique.
Pour ce faire, elle propose de :
- créer des projets innovants dans les domaines sus nommés ;
- aider à la création et l’installation de projets portant ces valeurs ;
- sensibiliser les acteurs du territoire (habitants, structures, pouvoirs publics) sur ces thématiques ;
- sauvegarder le patrimoine et les savoir faire ;
- créer du lien entre les différents acteurs du territoire pour relocaliser les activités et le savoir faire.
L’association « Terre d’avenirs » prévoit d’étendre le champ de ses activités en rapport avec son but : formation, rencontres, expositions, conférences, bulletin de liaison, publications, achat et vente de biens et de services.
Documents / Articles de Presse / Illustrations
ateliers de mise en terre de plants sur le jardin pedagogique de luminy.png (1.2 Mo)
differentes techniques de culture au jardin de luminy.png (1.2 Mo)
jardin maraicher les Milpas de Taranis.jpg (73.9 Ko)
semis en terre a ecolectif.jpg (350.7 Ko)
Site web ou vidéo
http://campus-libre.org/sd/terredavenirs/
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Textes sur l'amour : mise à jour
- Par Thierry LEDRU
- Le 10/05/2018
L'an passé déjà, j'ai entrepris de faire du "rangement" dans le blog et j'en suis venu à chercher les textes sur l'Amour.
J'ai pu réaliser à quel point cette quête, son exploration, son vécu, son saisissement intégral occupaient largement mes réflexions.
En voici quelques liens parmi beaucoup d'autres avec une mise à jour.
Aimer et ensuite apprendre (spiritualité)
L'amour et le besoin (spiritualité)
L'amour et le besoin (2) (spiritualité)
L'amour et le besoin (3) (sexualité sacrée)
L'Amour et le juste milieu. (spiritualité)
Ma vision de l'Amour. (spiritualité)
L'amour en otage (spiritualité)
L'Amour véritable (spiritualité)
L'amour de la Nature (spiritualité)
L'amour du silence. (spiritualité)
L'amour des montagnes. (A CŒUR OUVERT)
L'amour des âmes (spiritualité)
L'amour inconditionnel (spiritualité)
Dans le territoire de l'amour (spiritualité)
Le corps Sacré. (sexualité sacrée)
Le couple et l'amour conscient (sexualité sacrée)
La réalité de l'amour (sexualité sacrée)
Amour et séduction. (spiritualité)
Amour et sexualité (sexualité sacrée)
Etre en amour. (spiritualité/sexualité)
Les âmes enlacées (sexualité sacrée)
La sexualité censurée (spiritualité)
Vélo, tantrisme et pleine conscience.
Vertiges de l'Amour à vélo. (spiritualité)
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Cirques sans animaux
- Par Thierry LEDRU
- Le 09/05/2018
Ils n'étaient plus "des saltimbanques mais des tortionnaires" : le cirque Bouglione lance son éco-cirque sans animaux
"On a vu le regard du public changer" raconte Sandrine Bouglione, qui dirige aujourd'hui avec entre autres son mari, un éco-cirque, sans exploitation animale.
Sandrine Bouglione dirige avec son mari le spectacle L'étrange cabaret magique, sans exploitation animale. (GRÉGOIRE LECALOT / RADIO FRANCE) Un grand nom du cirque français menacé de disparaître : le cirque Pinder a été placé en liquidation judiciaire le 2 mai 2018. Son propriétaire Gilbert Edelstein se dit victime de la crise, de la peur des attentats, mais aussi des rythmes scolaires et du désintérêt du public, qui boude de plus en plus les spectacles avec des animaux sauvages en captivité.
Ce constat, le cirque Joseph Bouglione l’a dressé il y a quasiment un an. La troupe a décidé de cesser de se produire avec des animaux pour aller vers un éco-cirque : son dernier spectacle intitulé L’étrange cabaret magique se joue sans exploitation animale... sauf un : un poisson rouge !
Devenus "des tortionnaires" pour le public
Terminé le temps où André-Joseph Bouglione, petit-fils de l'un des fondateurs du célèbre cirque, posait pour la télévision avec un bébé tigre dans les bras. L'an dernier, la troupe a donc décidé de sauter le pas : plus d'animaux dans les spectacles. Un coup de tonnerre dans le milieu : "on défendait notre métier avec une ardeur extraordinaire, mais on a vu le regard du public changer." Pour elle, le public se disait : "ce ne sont plus des saltimbanques mais des tortionnaires."
La présence de l’animal en captivité à vie, ce sont des valeurs que les gens ne voulaient plus transmettre à leurs enfantsSandrine Bouglionefranceinfo
Une remise en question était nécessaire selon Sandrine, qui a aussi constaté un retrait des écoles : "quand on voit que le cirque Pinder se plaint des quatre jours et demi d’école, ça n’est pas vrai. Lorsqu'on contacte les écoles, beaucoup de maitresses ne veulent plus transmettre ces valeurs-là aux enfants."
De mauvaises pratiques qui salissent les cirques
Pour Sandrine Bouglione, le cirque traditionnel doit évoluer, et rompre avec des pratiques qui rendent les cirques indésirables dans certaines villes aujourd'hui : "beaucoup de petits cirques manquent de force. Il faut savoir qu’il faut trois semaines pour déloger un cirque qui s'est implanté illégalement. Je pense que les grands cirques n’ont pas su faire le ménage pour faire en sorte que ce genre de pratiques ne se fassent pas, et aujourd’hui ils en payent le prix. Le public est en train de bouder le cirque à cause d'agissements illégaux... C’est impensable."
Voir un animal attaché sur un rond point ou sur un panneau de signalisation pour annoncer un cirque en ville, c’est abominable Sandrine Bouglione
Le cirque Joseph Bouglione va donc se lancer dans un éco-cirque. Les costumes seront en fibres végétales uniquement. Il n'y aura même plus le poisson rouge : "il est à la retraite !"
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"La vue au bout des doigts"
- Par Thierry LEDRU
- Le 09/05/2018
Mathieu Barbe à l'entraînement / © France 3 Alpes Il y a 3 ans, Mathieu Barbe chutait de 20 mètres sur la Via Ferrata de la Bastille à Grenoble, à cause d'une longe défectueuse. Gravement blessé, la vie de cet étudiant de 25 ans a basculé. Aujourd'hui, il a repris goût à la vie grâce à sa passion: le sport.
Par Faïza Garel-Younsi
5 Mai 2011: une date que Mathieu Barbe n'oubliera jamais. Ce jour-là, il escalade les falaises de la Bastille à Grenoble, en Via Ferrata. Une activité a priori sécurisée. Sauf que sa longe, défectueuse, cède. La chute de 20 mètres, le laisse dans le coma pendant des semaines. Quand il se réveille, Mathieu Barbe est aveugle. Et le fabricant de la longe, Petzl, très touché par l'affaire, est finalement relaxé après des mois de procédure judiciaire.
Aveugle, il reprend l'escalade
Pour Mathieu, pas question de se laisser abattre: aujourd'hui, le jeune homme a décroché son diplôme d'ingénieur à l'INSA de Lyon. Malgré son handicap, ce passionné de montagne a repris le sport. Notamment, l'escalade. Une pratique désormais adaptée, Mathieu est guidé à l'oreillette par un "assureur". Même s'il n'a pas retrouvé le niveau qu'il avait avant l'accident, à force d'entraînements, il a réussi à intégrer l'Equipe de France Handi Escalade. Aujourd'hui il rêve de participer au prochain Championnat du Monde
Et pourquoi pas d'accéder au Podium!
Reportage François Guais et Jean-Pierre Rivet
Portrait de Mathieu Barbe
Le réalisateur Brunot Cédat lui a consacré un film "la vue au bout des doigts" :
LA VUE AU BOUT DES DOIGTS from Bruno CEDAT on Vimeo.
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Musique
- Par Thierry LEDRU
- Le 05/05/2018
Il est vraiment très rare que j'écoute des musiques avec des paroles mais, là, cette voix et cette rythmique m'ont happé. Une heure qu'elle tourne en boucle et que j'écris.
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Vélo, tantrisme et pleine conscience.
- Par Thierry LEDRU
- Le 05/05/2018
Ce matin, je me suis dit qu’il était temps, pour cette quatrième sortie en vélo, de passer le cap des soixante kilomètres. Je me suis donc mitonné un parcours bien vallonné et un final où je m’imaginais bien exploser en vol comme c’est déjà arrivé. Sur ce parcours, les huit derniers kilomètres qui ramènent à la maison cumulent quatre côtes, courtes et raides, des casse-pattes redoutables quand on est déjà carbonisé.
Je me suis depuis longtemps appliqué en vélo à ne pas gaspiller d’énergie par des mouvements de tête ou d’épaules, des crispations du haut du corps,… tout ce qui contribue à user d’une énergie qui manquera d’autant plus vite qu’elle n’est pas préservée par une concentration maintenue.
Il y a quelques années, j’ai suivi une session de méditation de pleine conscience sous la conduite expérimentée de Nathalie Hannhart. L’impact de ce travail intérieur, je n’en ai pris conscience qu’après quelques temps, lorsque je me suis aperçu que je m’en servais en vélo, pour bricoler, pour écrire, pour marcher en montagne, pour faire la vaisselle, pour travailler avec les enfants, pour écouter de la musique, pour préparer mon sommeil…Et plus beau que tout ça réuni pour aimer la femme de mon âme et de mon cœur.
Pendant mon tour de vélo, alors que je roulais déjà à une allure soutenue depuis un bon moment, je me suis fait rattraper par sept gars, tous avec la même tenue, un club de Chambéry, des cuisses comme des poteaux électriques, de quoi se cacher derrière et ne plus prendre de vent. Tous plus jeunes que moi et ça me motive :) J’ai donc remis "un coup de dur" pour coller au dernier et tenter de suivre aussi longtemps que possible. Lorsque mon tour de relais est arrivé, j’ai dit que si je passais devant, ils allaient se croire à l’arrêt et le gars qui me suivait a rigolé et m’a lancé : « t’inquiète, je prends ta place ». Je me suis déboîté et j’ai réintégré la queue de file. Le gars qui me précédait m’a lancé : « On fait une sortie à 35 » et comme je ne comprenais pas, vu le nombre de cyclistes, il a précisé : « On ne descend pas en-dessous de 35 km/h… »
Bon, là, il fallait vraiment que je m’applique. Je voyais le compteur qui oscillait entre 39 et 42 km/h alors je me suis concentré sur la poussée du ventre, sur le souffle, sur cet état de pleine conscience qui permet de visualiser l’énergie en soi, de la canaliser, de la propager là où elle doit être, là où il est nécessaire qu’elle soit dispensée, sans aucune perte, sans aucun gâchis, sans jamais que la moindre pensée ne vienne briser ce lien intérieur entre la force et l’esprit…
Comme lorsque je suis en amour avec la femme de mon cœur et de mon âme.
C’est ce que j’ai compris dans la dimension du Tantrisme et que j’ai cherché à écrire dans « Kundalini ».
Lorsqu’une verge se raidit, elle réagit à un afflux sanguin dans les corps caverneux. Il faut le voir en soi pour en aimer l’importance, il faut contacter la chair et les veines, il faut contacter cette matière qui porte en étendard la puissance de l'amour qui se partage. Il faut contacter aussi ce cœur qui maintient le flux sanguin, qui en accroît le volume, qui en agite les particules dans cette tâche essentielle. Contacter le souffle ventral, celui qui va permettre de dépasser l’état « naturel » de l’être qui est en amour pour entrer dans l’état de conscience de l’amour en l'être.
Il faut aimer tout cela et ne rien perdre de vue.
Et quand je pédale sur les routes de montagne, je vois cette énergie en moi, je l’honore, je la bénis, elle me réjouit, elle me transcende. Le sang afflue, le cœur tambourine mais il faut y ajouter un partenaire : le souffle. Non pas le souffle qui s’exhale par une bouche grande ouverte, mais le souffle intérieur, celui qu’il convient d’enlacer de son attention pour le diriger vers le bas du ventre.
C’est lui qui conscientise l’acte, c’est lui qui permet à l’individu de dépasser l’état d’inconscience inhérent à l’excitation du sport. Cette excitation qui n’est que dispersion. On sait l’importance considérable que les sportifs professionnels attachent à la concentration, à la maîtrise de leur esprit, à la canalisation de l'excitation pour qu'elle reste à leur service au lieu de les étourdir. C'est là que se trouve la maîtrise de l’énergie et la possiblité d'en saisir l'immense potentiel.
Il est juste, bon et utile d’apprendre à faire comme eux ou tout du moins d’explorer notre propre potentiel de pleine conscience.
En amour, en vélo, en bricolage, au travail, en voiture, au jardin, dans la création artistique. Être là, en soi.
Si je me perds dans une excitation débridée, je ne suis pas en vélo puisque l’inconscience contribue à la dilapidation de l’énergie. Alors, j’entre dans un état d’observation de mes gestes pour que dure le plaisir, pour que l’énergie dépensée ne s’évapore pas dans un néant inconscient mais dans une lucidité réjouissante.
En amour, je considère que c’est un devoir envers l’être aimé. La pleine conscience est un acte d’amour.
C’est là, dans cette pleine conscience, nourrie par l’attention portée au souffle qui dirige l’énergie, que la durée devient possible, quelle que soit la situation.
Je me suis donc appliqué à renier la crainte de ne pas pouvoir suivre ces sept cyclistes, à limiter ma pensée sur la visualisation intérieure de mon souffle, ce resserrement des abdominaux, la conscience du souffle qui descend dans le périnée, celui-ci jouant le rôle de répartiteur d’énergie, projetant le flux indistinctement dans chaque jambe…
En arrivant à une intersection, le groupe a tourné, je les ai remerciés et je me suis retrouvé tout seul.
Il me restait vingt kilomètres, dont ce final redoutable.
Alors, je me suis dit que c’était le bon jour pour rester centré sur l’intérieur, pour m’extraire le plus possible de la route qui défile, pour ne pas laisser la crainte de finir perclus de crampes gâcher le plaisir de l’instant.
J’étais bien. Vraiment bien. Intérieurement heureux, épanoui, réjoui, un sourire béat sur mes lèvres.
Le souffle en moi continuait sa tâche. Je sentais sa chaleur rayonner dans mon ventre, dans mon périnée, dans mes cuisses, jusqu’au bout des orteils, aucune crampe, aucune douleur.
Juste ce bonheur de la plénitude, de cet amour de la vie en moi.
Dans la dernière bosse, les frissons sont apparus. Je les connais bien. Ils ne viennent pas d'un état de fatigue extrême mais d'un état de bonheur absolu. Et j'ai fini, avec le temps, par m'autoriser à rire tout fort de ce bonheur qui m'étreint, à n'en rien retenir, à le laisser s'exprimer et se réjouir de lui-même, de la tête aux pieds, de mon âme à mon coeur, dans l'intégralité de mon sang. Dans ma nuque est monté un flux électrisé, comme une apothéose et s'est déversé dans mon crâne. J'en ai ri encore.
Lorsque j’ai vu le chemin qui mène à la maison et que j’ai quitté la route, je n’étais pas soulagé d’être arrivé, je n’étais pas déçu pour autant. J’étais toujours là, dans l’instant intérieur, dans la conscience que le souffle est tout, qu’il nous propose la maîtrise, la puissance, la force tout autant que la douceur et la tendresse.
Il est le souffle de l’amour, il est la conscience de l’être.
Soixante-huit kilomètres. Je sais que la prochaine fois, j'irai plus loin encore et ça sera délicieux.