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  • Conscience de l'individu unifié (spiritualité)

    La conscience est-elle soumise à l'affectivité ? Si je suis heureux ou triste, ma conscience en subit-elle les effets ou est-ce uniquement ma perception de l'existence à travers mon affectivité ? Lorsque nous alternons entre les moments euphoriques et les moments de détresse, est-ce que notre conscience est touchée ou reste-t-elle dans une dimension parallèle ou même englobante ? A-t-elle la capacité à identifier les causes de ces fluctuations et à les analyser ou est-elle saisie elle-même par les effets épisodiques de nos conditions de vie ?

    Prendre conscience, c'est se donner les moyens d'observer tout en ayant conscience d'être l'observateur. Un détachement qui permet de ne pas être totalement saisi par les émotions générées par cette observation mais de rester lucide. Il ne s'agit pas non plus de rester inerte mais d'être capable de cerner les raisons profondes des émotions. Etre emporté par une bouffée de bonheur ou de colère n'implique pas nécessairement une perte de contrôle tant que l'individu parvient à observer cette émotion exacerbée en lui-même. La perte de contrôle survient dès lors que les émotions ne sont plus regardées par cette conscience macroscopique et que le mental se soumet à ce flot de perceptions.  

    Il suffit de penser à la peur pour en prendre conscience...Si j'observe ma peur, je m'offre un point de contrôle. C'est la conscience qui dépasse l'affectivité, qui la surplombe ou l'englobe. Je vais pouvoir me servir de cette peur pour exploiter les poussées d'adrénaline, je vais même pouvoir l'entretenir parce qu'elle m'offre des capacités physiques insoupçonnées. Sans l'adrénaline, les hommes préhistoriques auraient succombé aux prédateurs. La peur est un carburant, une source de forces, une énergie redoutablement efficace. Mais elle l'est encore plus lorsque la conscience reste le chef d'orchestre.

    Si cette peur n'est pas conscientisée, elle passera en mode panique et c'est un désastre à venir.

    Il ne s'agit pas de rejeter l'affectivité mais de prendre conscience du potentiel qu'elle propose. Lorsque j'écris avec une musique que j'aime, il m'arrive de voir les mots débouler en cascades, des flots d'émotions surpuissants, une osmose avec ce que je porte, c'est une affectivité que j'entretiens, je ne cherche pas à l'effacer, je la laisse m'emporter et en même temps, je l'observe, je la nourris, je l'honore et la vénère, j'ai pleinement conscience de sa présence, du "jeu" que j'instaure et des règles à suivre. Cette affectivité ne dépend pas de moi à la source mais la conscience que j'en ai sait l'entretenir. De la même façon, un sportif saura avec l'expérience faire monter l'adrénaline, la tension, le stress, avant une épreuve mais en apprenant à l'observer et à en avoir pleinement conscience, il parviendra à l'entretenir, à s'en servir, alors que si l'absence de conscience l'emporte, cette adrénaline l'enverra au décor. Le fil du rasoir est très affûté. Il faut l'effleurer, jouer avec la lame avec délicatesse sans appuyer comme une brute.

     

    On pourrait à travers cette description assimiler la conscience avec la raison. Et c'est là que je me heurte à une problématique qui me tracasse.

    Je ne vois pas la raison comme une entité observant l'observateur mais comme une entité oeuvrant à la neutralité. Elle est déterminée à ne pas laisser les émotions se développer. Elle est davantage éducative, formative, un conditionnement qui agit comme un étouffoir. Elle va chercher à convaincre l'individu que sa peur est injustifiée ou que ce bonheur ne durera pas. Elle n'existe que dans le maintien du contrôle. Elle est le piédestal du "raisonnable". Je ne la vois que comme une incapacité à recevoir les émotions en toute conscience. Cette conscience qui est au contraire de la raison capable d'assumer pleinement les élans émotionnels, à s'en servir pour la création artistique par exemple. Si je m'interdisais d'être bouleversé par une musique, je n'ouvrirais pas en moi les horizons littéraires et si je laissais de la même façon, les émotions m'emporter, je ne parviendrais pas à écrire une seule phrase. La conscience devient dès lors le trait d'union entre la raison qui me sert de transcripteur des émotions pendant que ma conscience observe l'ensemble. C'est en cela que je vois la conscience comme englobante. Elle est le placenta qui permet le lien.    

    C'est sans doute dans cette osmose qu'apparaît l'individu unifié.

  • La révolution égyptienne.

    Un très bon article.

     

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/l-onde-de-choc-de-la-revolution-egyptienne_961867.html

     

    J'espère profondément que ce mouvement de la jeunesse va faire naître une démocratie exemplaire. Le poids de l'Islam n'est pas ou plus une menace de radicalisation. Parce que cette révolution n'a pas été portée par des revendications liées à la religion mais par une idée simple : l'auto-détermination des peuples. Ca n'est pas le passé religieux qui est le ferment de cette foule. Mais une volonté vers un avenir nouveau.  

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  • Révolution

    Révolution

    par Thierry Ledru, samedi 12 février 2011, 12:52

     

    J'aimerais que dans les prochaines rencontres sportives internationales, les équipes de Tunisie et d'Egypte, soient accueillies avec un public debout. Que le reste du monde soutienne l'économie de ces deux pays parce que le retour de la prospérité AU PEUPLE est un droit légitime, que le jeunesse de ces deux pays, le ferment de ces deux révolutions, soit reconnue dans le monde comme la voix DES PEUPLES à s'auto-déterminer.

     

     

    Quand je lis par ci par là, des critiques de ces mouvements révolutionnaires, soi-disant manipulés par des mouvements religieux, j'aimerais que ces gens regardent la futilité dérisoire des mouvements syndicalistes et politiques qui gangrènent nos pays occidentaux. Et la France est majoritairement concernée. Qu'ils ne viennent pas ces moralisateurs dispenser des conseils et leurs aigreurs.

     

     

    Alors les donneurs de leçons, les pisse-froid qui rêvent sans doute d'une récupération de cette révolution arabe pour accréditer leur haine de l'Islam, je rêve que ce monde qui se lève vous fasse ravaler votre fanatisme bien pensant.

     

     

     

     

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  • Florence Cassez

    Parce que la seule chose qui puisse lui permettre de tenir, c'est NOTRE soutien.

     

    http://site.cassez.net/index.php

     

    Parce que tout le monde sait que ce procès est une parodie et que les intérêts de personnes influentes ont été protégées.

     

    http://portal.sre.gob.mx/francia/index.php?option=contact

     

    J'ai envoyé un mail ce matin à l'ambassade du Mexique en France pour annoncer le boycott de tous les produits mexicains.

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  • Penser.

     

     Le doute méthodique de Descartes consiste à mettre en question toutes les certitudes établies afin d'asseoir la pensée sur des bases inébranlables.

    "Douterais-je de tout, il est certain que je doute partant que je pense. Je pense donc je suis."

    Pour douter, il faut obligatoirement que je pense. C'est en procédant à une remise en question radicale que l'on découvre une première évidence, le cogito sur laquelle on peut fonder la pensée.

     

    Bien. Mais que se passe-t-il si l'individu ayant instauré cette remise en question et ayant établi un doute fondateur ne parvient plus à s'extraire de cette élaboration conceptuelle et se persuade d'avoir atteint l'ultime vérité ?

    Eh bien, il tombe tout bonnement dans la satisfaction, la suffisance, une certitude de suprématie. Et il s'enferme dans la geôle de cette liberté conceptuelle.

    L'humanité pensante est le symbole de cette errance névrotique.  

    Elle ne pense plus puisqu'elle pense avoir atteint le summum de la pensée.  Elle se glorifie d'un cheminement libérateur et s'isole de l'invisible.

    Le summum de la pensée ne se situe pas dans la pensée mais dans le survol de la pensée, lorsque celle-ci est dépassée par un éblouissement généré par le flux vital, lorsque la pensée se tait et que la porte s'ouvre.

    L'illusion, c'est la croyance liée au pouvoir de la pensée. La libération, c'est le silence et le saisissement en nous de cette conscience de la vie, non pas par la pensée, non pas par les sens mais par les retrouvailles avec l'unité, l'osmose, la plénitude de la vie. Aucun cheminement intellectuel, aucune voie rationnelle, aucun décryptage philosophique mais une extrême perception unifiant l'irrationnel, l'invisible, l'inexpliqué. Sans aucune peur, aucun rejet, aucun déni. Un horizon immense libéré des prétentions, des cadres limitatifs, de la philosophie intellectualisée.

    Se persuader que la pensée rationnelle est la voie de la liberté, c'est s'attacher soi-même en cherchant l'envol. C'est monter sur un tremplin et rester au bord du vide alors que le plus beau du chemin reste à vivre.

  • ZEITGEIST

    Certainement, le documentaire qui m'a le plus marqué, fait réfléchir, m'interroger, progresser. La force des images, le montage, la musique, mais avant tout la puissance incommensurable des mots.

    "Il faut choisir entre la peur et l'amour."

    http://streaming-top.blogspot.com/2009/05/zeitgeist-en-streaming.html

     

    Ce documentaire fait peur dans la manipulation qu'il dénonce, cet effroyable conditionnement que nous subissons depuis des millénaires. Religions, pouvoir, puissance, argent, formatage, et la peur qui soutient tout ça.

    Une seule solution. Fermer les yeux, s'extraire de ce "manège", ouvrir la conscience.

     

    "Si les empires, les grades, les places ne s'obtenaient pas par la corruption, si les honneurs n'étaient achetés qu'au prix du mérite, que de gens qui sont nus seraient couverts, que de gens qui commandent seraient commandés. " Shakespeare.

    Mais s'il en est ainsi, c'est que tous, secrètement, espèrent un jour être couverts et commandeurs et sont prêts à grimper sur l'échelle de la même façon qu'on rampe.

    C'est en nous qu'il faut trouver l'amour pour mettre fin à la peur et se libérer des apparences.

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  • Moi, Je, Soi.

    Moi : entité mêlée à un environnement social et ne réagissant qu'à travers lui.
    Je : entité ayant appris à se libérer de ce conditionnement. (ou tentant de le faire...)
    Soi : entité incluant le Je dans une osmose avec l'Un.

    Les Kogis sont des "Je" merveilleux oeuvrant à améliorer leur "Soi" sans tomber dans les travers du "Moi".